Pour nous trouver :

Association pour la Défense et le Développement Touristique de la Vallée du Cher et des Territoires Limitrophes

Siège social : 

MAIRIE DE MAREUIL-sur-CHER

75, rue de la République

41110 MAREUIL-sur-CHER

 

Courriel : Secrétariat

21/10/2023 : Etat d’avancement du projet “Guide du Routard” de la vallée du Cher.

 

06/05/2023 : 10h00 : Assemblée générale de l'association à Saint-Victor-03410.

 

28/10/2021 : La rivière de contournement inaugurée : l'analyse de J.P. Pestie.

 

28/10/2021 : L'Arécabe particpe au "Festival Art & Toiles".

 

22/08/2021 : Lettre adressée par JP Pestie aux Présidents de différentes associations

 

22/08/2021 : CR de l'AG 2019, à Brinay

 

11/03/2021 : Analyse scientifique des résultats obtenus sur les cours d’eau du bassin Loire-Bretagne après dix ans d’application de la LEMA

 

11/03/2021 : Mise à jour des statuts

 

25/02/2021 : Mise à jour des contacts

 

25/02/2021 : " Les tribulations d’un Vichyssois en Auvergne et … ailleurs "

 

16/02/2021 : visioconférence Région Centre Val-de-Loire - Direction du Tourisme / Comité Régional du Tourisme / A2DT VdC

 

04/03/2019 : Le syndicat mixte Nouvel Espace du Cher (NEC) ex syndicat du Cher canalisé

 

11/10/2018 : Guy TOYE, défenseur passionné du monde fluvial est décédé.

 

11/10/2018 : L'apocalypse à l'horizon.

 

03/06/2018 : Assemblée générale de notre association le 14/04/2018 à Orval. Le compte-

rendu est en ligne.

 

12/12/2017 : Le Cher, victime de la malédiction.

 

12/12/2017 : Continuité écologique et qualité de l'eau

 

17/11/2017 : Disparition des migrateurs et plurifactorialité.

 

21/10/2017 : Mesures pour l'eau potable.

 

11/10/2017 : Changements climatiques : impacts et dispositions appropiées

 

11/10/2017 : REMEDIER AUX ABERRATIONS DISPENDIEUSES DE LA LEMA ET DE LA GOUVERNANCE DE L’EAU.

 

31/07/2017 : RÉSOLUTION du Sénat visant à agir avec pragmatisme et discernement dans la gestion de l’eau.

 

03/07/2017 : Poissons migrateurs : Le problème, c'est la pollution.

 

21/06/2017 : La LEMA, un scandale d'état : démonstration en quelques diapositives

 

23/05/2017 : Pourquoi tant de polluants chimiques dans nos eaux et comment s’en débarrasser.

 

23/05/2017 : MàJ : Assemblée générale de notre association le 03/04/2017 à Sainte-Thorette. Le compte-rendu est en ligne.

 

10/04/2017 : Lettre ouverte aux candidats à l'élection présidentielle

 

10/04/2017 : Remarques sur le rapport du SAGE Cher aval

 

03/04/2017 : Assemblée générale de notre association le 03/04/2017 à Sainte-Thorette.

 

08/03/2017 : Notre rencontre avec les ADT 37 & 41 du 15 février 2017.

 

16/01/2017 : Recensement des offres de navigation sur le Cher et le canal de Berry, mise à jour janvier 2017.

 

09/12/2016 : Recensement des voies douces, mise à jour novembre 2016.

 

28/11/2016 : Plus que la langue de bois, un mensonge d'Etat !

 

28/11/2016 : L'amendement de la LEMA est-il sur orbite ?

 

16/11/2016 : Montluçon : les berges du Cher vont changer de visage d'ici 2020

 

22/10/2016 : Pierre-Maurice LELIEVRE, ardent défenseur des voies d’eau, s’est éteint.

 

02/08/2016 : Adoption du SAGE Cher aval

 

24/07/2016 : Jour de Cher

 

22/07/2016 : Commission sénatoriale sur la prospective : Gestion de l'eau : agir avec pragmatisme et discernement

 

30/06/2016 : Demande d'AOT sur le Cher canalisé

 

28/06/2016 : Inauguration de la stèle Charles Antoine François POIREE sur le Canal du Nivernais.

 

15/06/2016 : Assemblée Générale de l'association, les comptes-rendus et documents présentés !

 

12/06/2016 : Commission sénatoriale sur la prospective : EAU, l'état d'urgence est déclaré !

 

07/05/2016 : La vallée du Cher reste leur préoccupation !

 

05/05/2016 : Notre Association prend conscience des nombreux impacts négatifs de la LEMA basée sur le principe de continuité.

 

05/05/2016 : Analyse de la LEMA, impacts positifs/impacts négatifs en 2010, en 2015.

 

05/05/2016 : màj : Un nouveau bateau sur le Cher canalisé.

 

07/03/2016 : La continuité des cours d’eau : la géniale arnaque de l’agrochimie.

 

27/02/2016 : Pollution chimique dans l'eau potable et les cours d'eau.

 

31/01/2016 : Sénat : Les questions au gouvernement ; mise à jour.

 

27/01/2016 : A.N. : Les questions au gouvernement ; mise à jour.

 

22/01/2016 : Lisez notre contribution au : "Projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages".

 

08/12/2015 : Rencontres de l’eau en Loire-Bretagne et commentaires

 

31/10/2015 : Compte-rendu de l'assemblée générale de l'association du 03/10/2015.

 

16/10/2015 : Projet de développement du tourisme vert en vallée du Cher

 

04/10/2015 : Crevettes au labo

 

22/09/2015 : Tout savoir sur l'Alimentation en Eau Potable (AEP)

 

07/09/2015 : Les questions au gouvernement ; mise à jour.

 

30/08/2015 : Cher en Fête à Chisseaux, article de la NRCO du 30/08/2015.

 

11/08/2015 : Cher en fête édition 2015

 

31/07/2015 : Le barrage de Nitray réparé

 

27/07/2015 : Les pêcheurs s'attaquent au fléau de la jussie

 

20/07/2015 : Le barrage de Vallet est réparé

 

12/07/2015 : Bléré, le paysage retrouvé !

 

08/07/2015 : Bléré : les travaux sont presque terminés.

 

07/07/2015 : 115 aiguilles au barrage de Nitray

 

27/06/2015 : La LEMA : Loi sur l'eau 100% contre-productive : Lettre à trois ministres !

 

27/06/2015 : Nous respirons des pesticides, nous buvons des pesticides, nous mangeons ...

 

16/06/2015 : Perturbateurs endocriniens et malformations chez les bébés garçons

 

04/06/2015 : La LEMA : Loi sur l'eau 100% contre-productive

 

25/05/2015 : Les conditions de référence de la directive cadre européenne sur l’eau face à la dynamique des hydrosystèmes et des usages.

 

24/05/2015 : Barrage de Bigny : l'Etat en passe d'obtenir gain de cause ?

 

13/05/2015 : Renseignements sur les crues de la Loire et de ses grands affluents - ouvrage à télécharger

 

13/05/2015 : Inondations en Indre-et-Loire 1846-

1856 - ouvrage à télécharger

 

11/05/2015 : « Écologie punitive » : le retour ?

 

11/05/2015 : Utilisation pratique et complète d'une chute d'eau pour tous les services d'une exploitation minière ; Cliquez sur l'image pour télécharger l'étude complète. - ouvrage à télécharger

 

02/05/2015 : Les associations partageant nos valeurs et nos combats; aujourd'hui l'HYDRAUXOIS .

 

25/04/2015 : Montluçon : Aménagement des deux rives du Cher inscrit au prochain contrat AUVERGNE + 3ème génération !

 

13/04/2015 : Lettre ouverte au président du Comité National de l'Eau.

 

07/04/2015 : Consultation publique SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021; les remarques de l'association.

 

07/04/2015 : Les questions au gouvernement

 

10-02-2015 : Les rives du Cher sont un espace naturel, sauvage. Pourtant, les sources historiques ont laissé du port de Vierzon une vision d’intense négoce. Article paru le 02/02/2015 dans le Berry Républicain.

 

13-01-2015 : Trois ans de diagnostic, hypothèses et débats auront été nécessaires pour rédiger l’ordonnance qui doit rendre aux eaux du Cher aval leur bonne santé. (article paru le 02/02/2015 dans le Berry Républicain).

 

05-01-2015 : Des voeux et des promesses... on aimerait tellement y croire !

 

05-01-2015 : L'écologie à laquelle j'adhère !

 

01-12-2014 : GEMAPI, la petite nouvelle !

 

09-08-2014 : Barrage aux barrages  : Ne manquez pas l'article paru dans la "La Nouvelle République du Centre-Ouest".

 

09-08-2014 : Cher en fête 2014

 

28-07-2014 : La LEMA, loi inique : Les députés Jean-Pierre VIGIER et Maurice LEROY se font le porte-parole de la pétition auprès du gouvernement. Lire le compte-rendu des questions écrites au gouvernement.

 

13-06-2014 : Le monde associatif est entendu par la presse régionale.

 

07-06-2014 : La LEMA, loi inique : Le sénateur du Cher, Rémy POINTEREAU se fait le porte-parole de la pétition auprès du gouvernement. Lire le compte-rendu des questions orales au gouvernement.

 

18-03-2014 : Pétition pour l'amendement de la LEMA (Loi sur l'Eau et les Milieux Aquatiques)

 

02-03-2014 : Réunion du comité des acteurs de la Vallée du Cher! Ne manquez pas le diaporama projeté lors de la réunion!



29-01-2014 : Continuité écologique : Pierre Lestoquoy contre-attaque !



29-01-2014 : Les projets 2014 : La rénovation des barrages sur le Cher, la régulation du débit, la conciliation entre les activités de loisirs et la préservation du milieu naturel…

 

15-01-2014 : Barrage de Vallagon : Hommage rendu par la "Nouvelle République" pour les travaux réalisés par le "Syndicat du Cher canalisé" (maitre d'ouvrage et d'oeuvre) et de nombreux bénévoles issus du monde associatif, des élus et des entreprises locales ; nous nous associons bien volontiers à cet hommage.



04-12-2013 : Mise à jour : La table ronde sur l'eau s'est tenue à Vierzon; ne manquez pas le résumé et les diaporamas de chaque intervenant disponibles sur ce site, ainsi que le compte-rendu des débats.



31-10-2013 : L'assemblée générale de l'Association a eu lieu le 26-10-2013



17-10-2013 : Le Cher Histoire et archéologie d'un cours d'eau : Revue archéologique du Centre de la France, Supplément N° 43 : Le Cher : Histoire et archéologie d'un cours d'eau de Virginie Serna (Broché - 1 juillet 2013).



11-10-2013 : La table ronde sur l'eau s'est tenue à Vierzon; ne manquez pas le résumé et les diaporamas de chaque intervenant disponibles sur ce site.



08-10-2013 : Le Cher en fête : le compte-rendu et les discours.



03-10-2013 : Barrages : les travaux sur le Cher continuent malgré la pluie: Ne manquez pas la vidéo tournée par la "La Nouvelle République du Centre-Ouest".



25-09-2013 : Barrages : les travaux sur le Cher ont commencé : Ne manquez pas  les articles et le diaporama parus dans "La Nouvelle République du Centre-Ouest".



25-09-2013 : Moulins et sarcophages dormaient dans le lit du Cher à Bruère-Allichamps: Ne manquez pas l"article paru dans "L'Echo du Berry"



12-09-2013 : PLAGEPOMI : Le président de notre association répond à la consultation lancée par la DREAL Pays de Loire.



04-05-2013 : Canal de Berry et Cher canalisé : Plaidoyer pour le développement d'un tourisme vert.



01-05-2013 : Cher canalisé : comment concilier économie et écologie : Ne manquez pas  l'article paru dans "La Nouvelle République du Centre-Ouest" le 30 avril 2013



25-03-2013 : Dans le cadre de la consultation publique sur l'eau organisée par l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, l'Association vient d'envoyer une lettre ouverte au Président du Comité de bassin.

 

28-02-2013 : Le barrage du Boutet sur le Cher : C'est sûr, il ne sera pas détruit... Voir les photos du barrage et de l'atelier d'énergie dans la galerie photos

 

26-02-2013 : Cher canalisé ou sauvage : le courant du compromis : Les premiers commentaires !

 

12-02-2013 : Cher canalisé ou sauvage : le courant du compromis : Ne manquez pas  l'article paru dans "La Nouvelle République du Centre-Ouest" le 5 février 2013. A voir également, le résumé des débats paru sur le site des organisateurs, l'APIC41 où le débat reste ouvert; n'hésitez pas à déposer vos commentaires.

 

16-01-2013 : Bilan 2012  : Ne manquez pas notre flash info N° 1, de janvier 2013, qui retrace nos actions durant l'année 2012.

 

26-12-2010 : Le Cher baisse, la colère monte ! ; ne manquez pas l'article paru dans "La Montagne" le 26 octobre 2012.

 



 20-10-2012 : Ressources en eau : le manque d’eau de plus en plus fréquent, devient le problème majeur vis-à-vis de la qualité biologique de l’eau, de la ressource halieutique et des usages...

 

19-10-2012 : Les barrages à aiguilles du Cher canalisé n'ont pas résisté à la brusque montée des eaux ! ne manquez pas l'article paru dans "La Nouvelle République du Centre-Ouest" le 19 octobre 2012.

 

04-10-2012 : Bigny-Vallenay : Un peu plus d'une douzaine de pieux sont apparents et semblent implantés comme des palées de 3 pieux pour certains. Au milieu de cet ensemble apparaissent des morceaux de grès travaillés et brisés.

 

22-09-2012 : Bigny-Vallenay : Les archéologues fluviaux découvrent les restes d'anciens sarcophages dans le lit du Cher sauvage à Vallenay (18) ; ne manquez pas l'article paru dans l'hebdomadaire "L'Echo du Berry" le 20 septembre 2012.

 

Communiqué de presse :

La Préfecture et le Conseil Général d'Indre-et-Loire s'engagent ensemble pour l'avenir du Cher canalisé!

Projet global : Les Conseils généraux d'Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher se sont entendus pour financer une étude globale ....

 

 

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Vous trouverez ici les articles de presse en rapport avec nos activités.

L’apocalypse à l’horizon

Sauver la planète c’est sauver l’homme, défend Jean-Pierre Pestie, d’Athée-sur-Cher (Indre-et-Loire).

Après avoir été l’une des personnalités adulées de la société civile, Nicolas Hulot, au terme de quelques mois d’exercice comme ministre d’État en charge de la Transition écologique, vient de se tailler une solide notoriété dans le monde politique. Autant ses menaces de quitter le gouvernement à chaque revers essuyé prêtaient à sourire, autant sa démission effective au motif de « ne plus se mentir » a provoqué une onde de choc retentissante. Parmi toutes les qualités qu’on lui connaissait, sa décision de quitter sa fonction montre l’ampleur de son courage et de sa probité. Elle redonne noblesse et dignité à la politique.


Au-delà de son incapacité à obtenir gain de cause, sa démission a également braqué les projecteurs sur le lobbying qui gangrène notre société. Il a osé dénoncer le lobbying des grandes multinationales industrielles et tertiaires, mené à grands renforts de millions d’euros et d’une armée de juristes, qui s’exerce à tous les niveaux du pouvoir et dicte sa loi, au sens propre comme au sens figuré, au grand dam de l’intérêt général.


Mon admiration et le respect que je voue à Nicolas Hulot ne m’empêchent pas de formuler un reproche. Son caractère passionné l’a conduit à mener des combats tous azimuts contre les pesticides, le réchauffement climatique, le nucléaire, l’emploi des huiles de palme et de colza, la chasse, Notre-Dame-des-Landes… et pour la réintroduction d’ours dans les Pyrénées. En l’absence de hiérarchisation et de priorités dans ses objectifs, il a côtoyé la dispersion et a été perçu quelquefois comme un dogmatique.


Pour redonner une finalité cohérente au combat écologique et faire adhérer un maximum d’acteurs, il convient de positionner l’espèce humaine au centre de la biodiversité et mener une lutte déterminée dans les domaines essentiels : la pollution chimique (de l’air, de l’eau et des aliments) qui impacte la santé de l’homme au point de le faire disparaître d’ici une dizaine de générations et le changement climatique qui en rajoute avec ses cataclysmes à répétition qui rendront sa vie sur Terre impossible. Comme beaucoup d’espèces animales dont la disparition est amorcée, l’existence même de l’homme est menacée. L’apocalypse a dépassé le stade de l’imaginaire biblique pour appartenir désormais au tangible.


Jean-Pierre Pestie, d’Athée-sur-Cher (Indre-et-Loire)

Trouvé dans La Nouvelle République du 06 octobre 2018 :

https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/l-apocalypse-a-l-horizon

 

 

Le barrage de Nitray réparé

Article paru le 31/07/2015 dans la Nouvelle République

Cette fois le Syndicat du Cher canalisé est arrivé presque au bout de son périple de réparations des barrages à aiguilles. Ces dernières semaines, ceux de Bléré et Vallet avaient pu être réparés, mercredi c'était au tour de celui de Nitray de l'être. Dès le matin, de nombreux bénévoles étaient présents pour venir apporter de l'aide aux agents du syndicat. En fin de matinée, au moment de l'à sec, on comptait plus de trente personne pour poser les nouvelles longrines. Un travail qui demande deux bonnes heures avant de passer à la pose des tabliers. En fin de journée, tous étaient heureux de voir ce barrage reprendre vie. « Ne reste plus maintenant que le barrage de Roujoux à revoir, ce sera fait normalement en septembre », précise Jean-Louis Chéry, président du Syndicat du Cher canalisé.

Les pêcheurs s'attaquent au fléau de la jussie

Lire l'article dans la Nouvelle République du 24/07/2015

Les pêcheurs du département ont débuté hier une grande campagne de lutte contre la jussie sur la Vienne, le Cher et la Creuse.

Le jour vient de se lever sur le Cher. Une étrange brigade s'équipe pour s'attaquer à un véritable fléau exotique. La jussie a envahi les cours d'eau du département. Une invasion qui prend de l'ampleur chaque année. Face à cette situation préoccupante, la Fédération départementale de la pêche a décidé de mobiliser ses troupes et ses partenaires. La campagne de lutte est officiellement lancée.

" Vingt et un secteurs à traiter cet été "

Hier matin, les agents fédéraux, aidés par des représentants du Syndicat du Cher canalisé, de l'association de pêche de Bléré et des pêcheurs professionnels d'Indre-et-Loire, ont procédé aux premiers arrachages, à la main, du côté de Chisseaux.
La jussie a un impact direct sur la végétation autochtone et sur la pratique de la pêche (lire par ailleurs). « Nous avons défini vingt et un secteurs sur le Cher, la Vienne et la Creuse. Les interventions concernent, au total, environ douze kilomètres de berge. Les zones à traiter varient de 80 à 1.500 m de longueur. Cela représente 16.000 m2 de jussie à arracher », explique Damien Buzance, chargé d'études à la fédération.
Un filet de protection, des râteaux, des seaux et des barques : l'équipement peut paraître dérisoire face à la situation. « C'est le moyen le moins cher, coupe le président fédéral, Jacky Marquet. Nous montrons ainsi qu'il est possible d'agir avec nos moyens. Nous espérons maintenant que d'autres vont nous suivre, comme les collectivités locales. L'arrachage manuel reste une méthode efficace de lutte contre la plante. » Le budget initial pour la campagne 2015 était de 60.000 € pour la fédération ; finalement, il a été ramené à 30.000 € grâce à l'arrivée de nouveaux partenaires.
Il existe également l'un arrachage mécanique avec un bateau faucardeur, propriété de Tour(s)plus, pour l'heure utilisé pour les lacs des Peupleraies et de la Bergeonnerie.
Reste que, manuelle ou mécanique, l'opération est délicate : un seul morceau de jussie qui dérive le long de la rivière peut coloniser un nouveau secteur en aval.
Une fois retirés de l'eau, grâce à un accord passé avec les services de l'État, les kilos de jussie seront déversés dans les champs agricoles. Une goutte d'eau dans un océan de jussie ? Réponse dans les prochaines années.

Samuel Magnant
Le président de l'association pour la défense de la vallée du Cher, Jean-Pierre Pestie, était parmi les bénévoles ! L'arrachage manuel de la jussie a débuté hier sur le Cher. - (Photos NR, Patrice Deschamps)
A lire également : "Comment est-elle arrivée là ?"

Le barrage de Vallet réparé

Article paru le 18/07/2015 dans la Nouvelle République

Petit à petit et grâce à une météo clémente, le Syndicat du Cher canalisé, entouré de nombreux bénévoles et des associations poursuit les travaux sur les barrages à aiguilles endommagés sur le Cher. Après Bléré la semaine dernière, c'est au tour de celui de Vallet, situé entre Dierre et Athée-sur-Cher, d'être réparé. C'est le plus long - il mesure 51 m - de tous ceux dont les longrines ont été changées. Lundi soir, pour fêter l'événement, l'association « Les amis de Cher canalisé » ont remis les 63 aiguilles nominatives, issue de la souscription-aide à la réparation des barrages, à Jocelyne Cochin, conseillère départementale et présidente de la communauté de communes Bléré-Val-de-Cher ; Max Besnard, maire de Dierre et Marie Christine Richer, adjointe au maire d'Athée-sur-Cher. Les aiguilles mises en place, comme à Bléré, Vallet retrouve son paysage d'avant octobre 2012.

Bléré : Le paysage retrouvé

Le barrage à aiguilles rétabli, le paysage redevient beaucoup plus vivant.

Depuis mardi matin, Bléré a retrouvé son paysage, celui d'avant les intempéries d'octobre 2012 qui avaient détruit son barrage à aiguilles (voir notre édition du 7 juillet).

Avec juste une note de bleu supplémentaire pour la pose des aiguilles ayant été souscrites par une population venue soutenir l'opération « réparation » lancée par l'association des Amis du Cher canalisé. Et de nombreux Blérois étaient unanimes, mardi, pour dire qu'ils étaient heureux de retrouver leur bord du Cher tel qu'il l'avait toujours connu. Après cette pose des aiguilles, le syndicat du Cher canalisé poursuivait les travaux en aval sur le barrage de Vallet. Viendra le tour de Nitray puis de Roujoux.

Le barrage à aiguilles rétabli, le paysage redevient beaucoup plus vivant. Photo NRCO

Indre-et-Loire - Bléré - Les travaux du barrage presque terminés

A lire dans la Nouvelle République du 07/07/2015

Ouvert en octobre 2012, le feuilleton de la réparation de plusieurs barrages sur le Cher n'en est pas encore à sa fin. Un nouvel épisode s'est toutefois joué vendredi 3 juillet avec le nettoyage des pierres et la pose des longrines sur le barrage de Bléré.

Le 1er juillet, l'ONEMA (Office national de l'eau et des milieux aquatiques) avait écrit au syndicat du Cher Canalisé en demandant de ne pas exécuter les travaux, un as sec pouvant entraîner la mort des poissons. Une demande confirmée par la DDT qui déconseillait les travaux avant le 15 juillet. Seulement la canicule s'est installée et, craignant des orages qui viendraient empêcher cette initiative tant attendue depuis trois ans, le Syndicat du Cher a finalement validé la date du 3 juillet.
Sous la houlette de Jean-Louis Chéry, président du syndicat et de son technicien Vincent Loison, les bénévoles de l'association des amis du Cher Canalisé, des élus et personnels des communes riveraines ont donc relevé les manches vendredi après-midi. Débutés à 14 h 45 dans le lit du Cher, les travaux se sont achevés à 17 h 30. Reste encore à poser les fermettes et aiguilles - probablement dans les prochains jours en même temps que pourraient débuter les travaux aux barrages de Vallet et Nitray si la météo le permet.

Fin prévue en septembre

Mais, pour seulement 2 h 30 de travail dans le Cher, le syndicat était déjà mobilisé depuis la veille, explique Jean-Louis Chery. « Nous avons débarré hier soir les barrages en amont de Chissay, Chisseaux et Civray-de-Touraine pour les rebarrer ce matin et ainsi permettre le travail à Bléré. Nous avions hier soir encore 14 m3 de débit, ce n'était donc pas la canicule. Nous avons ensuite attendu que l'as sec se fasse pour débuter le travail ».
Pour rappel, les barrages de Vallagon, Montrichard, Chissay et Civray-de-Touraine avaient pu être réparés en 2013. En 2014, les travaux n'ont pas pu être poursuivis à cause d'une hydrologie trop élevée. Restent maintenant, après Bléré, les barrages en aval de Nitray, Vallet et de Roujoux en septembre et ce sera alors le clap de fin.

Joli travail d'équipe vendredi pour réparer le barrage. Crédit photo : NRCO

115 aiguilles au barrage de Nitray

Article paru le 18/06/2015 dans la NRCO

La souscription lancée en 2014 par les amis du Cher canalisé pour fabriquer des aiguilles afin de réparer les barrages qui ont souffert des intempéries arrive à terme. Sur les 500 aiguilles prévues, il n'en reste plus que 35 à vendre. 35 ont été livrées pour le barrage de Civray de Touraine, 94 pour celui de Nitray, 49 à Chisseaux, 8 à Bourré, 12 à Montrichard, 14 à Chissay, 37 à Vallet, 42 à Véretz, 2 à Larçay et 154 nouvelles aiguilles nominatives au nom des souscripteurs étaient livrées mardi matin au maire de Bléré, Daniel Labaronne et à son premier adjoint Lionel Chanteloup. « Les aiguilles pourraient être posées d'ici un mois si la météo reste clémente » exprimait mardi matin Jean-Michel Laubie, vice-président de l'association des amis du cher canalisé.

« Chaque aiguille a demandé une heure de travail entièrement réalisé par l'équipe de bénévoles de l'association les amis du Cher. Pour la couleur bleue, demandée par le syndicat du Cher, elle s'approche au plus près du bleu de l'écusson de la région Centre », expliquaient mardi Jean-Claude Maurice, président des amis du cher et Jean-Paul Parressaut le secrétaire. Un gros travail à souligner. Désormais, rendez-vous lors de la pose, peut-être avant juillet.

Barrage de Bléré : les aiguilles sont prêtes

à lire dans la Nouvelle République du 03/07/2015

Après Bléré, les Amis du Cher Canalisé livraient, lundi, 115 aiguilles au barrage de Nitray au nom de chaque souscripteur ayant commandé une ou plusieurs aiguilles. Cette livraison permettra la réparation de l'ouvrage que l'association Val Chantray espère voir fonctionner tout prochainement. Elle espère ainsi sortir ses bateaux et reprendre son activité en berne depuis trois ans, date des intempéries qui avaient endommagé l'édifice. Symboliquement, Angélique Delahaye, maire de Saint-Martin-le-Beau, Jean-Jacques Martin, maire d'Athée-sur-Cher, représentants du Val Chantray et du collectif des pêcheurs recevaient les aiguilles à leur nom.

Pr Charles Sultan : Un lien entre pollution environnementale et malformations génitales

Pr Charles Sultan - Endocrinologie pédiatrique

C’est un sacré pavé dans la mare scientifique que lancent les professeurs Charles Sultan (endocrinologie pédiatrique) et Nicolas Kalfa, chirurgien pédiatrique au CHU de Montpellier. En lien avec les CHU de Bordeaux, Marseille et Nice, ils viennent de publier un article dans la revue « European Urology où ils démontrent l’existence d’un rapport direct entre la présence de perturbateurs endocriniens dans l’environnement des ménages et une malformation génitale des bébés appelée hypospadias, c’est-à-dire une affection du fœtus masculin qui se manifeste par l’ouverture de l’urètre dans la face inférieure du pénis au lieu de son extrémité. Cette malformation touche aujourd’hui 0,3% des fœtus masculins en France, avec une prévalence semble-t-il supérieure dans le sud de la France, raison qui a poussé les chercheurs à lancer leur étude, laquelle a porté sur 300 nouveaux-nés qui l’ont développée durant leur croissance intra-utérine.

En cause, selon les chercheurs: les peintures, les solvants, les détergents et les pesticides auxquels sont exposées les mamans durant leur grossesse. « L’étude démontre pour la première fois que l’exposition professionnelle habitationnelle ou domestique, et a fortiori leur association, augmente fortement le risque de malformation génitale », souligne le Pr Sultan qui travaille depuis plusieurs années déjà sur le lien entre les pollutions chimiques et les maladies endocriniennes de l’enfant.

Depuis 24h, cette étude alarmiste fait beaucoup de bruit. En cause, l'exposition des parents à des perturbateurs endocriniens favoriserait fortement les malformations génitales chez les nouveaux nés garçons.

Cette étude est parue dans la revue European Urology. Elle met en cause les détergents, les solvants et les pesticides qui tripleraient les risques de donner naissances à des petits garçons souffrant de malformations des parties génitales. Cette étude est pourtant controversée et donne lieu aujourd'hui à un débat dans la Tête au Carré entre le co-auteur de l'étude Charles Sultan (professeur au service endocrinologie pédiatrique du CHU de Montpellier) et le médecin chroniqueur de l'émission  Dominique Dupagne.

C'est ici : http://www.franceinter.fr/depeche-etude-alarmiste-malformations-chez-les-bebes-garcons

Plus d'informations ici : http://www.lemonde.fr/sujet/da9a/charles-sultan.html

 

Références sur les perturbateurs endocriniens

 

Endocrine disruption : Fact or urban legend ? (in English), synthèse scientifique publiée dans Toxicology letters, 2013.

Global Assessment of the state-of-the-science of Endocrine Disruptors (in English), étude de l’IPCS (programme scientifique de l’OMS, Organisation Mondiale de la Santé), 2002.
Scientific Facts on Endocrine Disruptors (in English) en est une présentation pédagogique par GreenFacts (association internationale de scientifiques)
Consensus Scientifique sur les Perturbateurs Endocriniens est un résumé en français de cette présentation pédagogique.
Voir en particulier : Quelles sont les sources potentielles d’exposition ?
La lecture de l’ensemble du dossier est indispensable.

Perturbateurs endocriniens : les pesticides et les autres (en français, in English), schéma élaboré par ForumPhyto, compilant plusieurs sources scientifiques et comparant les expositions et les pouvoirs endocriniens de différentes substances.

Reproduction et environnement, rapport de l’INSERM,
Principalement orienté sur le Bisphénol A, les phtalates, retardateurs de flamme, composés perfluorés et parabènes du fait de leur large représentation dans les produits de grande consommation.

Les perturbateurs endocriniens : quels risques ?, rapport du Comité de la prévention et de la précaution
Les perturbateurs endocriniens dans l’eau, rapport de l’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques)

Pages sur les perturbateurs endocriniens (in English) de la Commission Européenne (DG Recherche)

Perturbateurs endocriniens, le temps de la précaution, rapport parlementaire de G Barbier, Sénateur, membre de l’OPECST.
Ce rapport est politique plus que scientifique. G Barbier y prône l’application du « principe de précaution » et propose en particulier d’interdire toute exposition aux perturbateurs endocriniens de synthèse aux femmes enceintes ou allaitantes ou aux jeunes enfants.

Cliquez sur l'image pour accéder à l'aarticle du POINT du 09/08/2012 Les fillettes sont également touchées par les perturbateurs endocriniens !

COUR ADMINISTRATIVE D’APPEL DE NANTES ■Barrage de Bigny

L'article du Berry Républicain du 23/05/2015
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A lire également : Le barrage et le canal de Bigny pourraient être sauvés

L’État en passe d’obtenir gain de cause?
 

L'aménagement des deux rives du Cher inscrit au prochain contrat Auvergne +

L’aménagement des rives du Cher est évalué à 15 millions d’euros. - PHOTO Florian Salesse
Article paru dans la Montagne du 22/04/2015

L'aménagement des deux rives du Cher, à Montluçon, fait partie des projets retenus par le contrat Auvergne + troisième génération.
Le dossier, évalué à quinze millions d'euros, devra d'abord faire l'objet d'une étude. "C'est un projet sur dix ans", a commenté le maire, Daniel Dugléry, ce mercredi 22 avril, à l'issue d'un comité de concertation réunissant René Souchon et Jean-Michel Guerre, président et vice-président de la Région, et l'ensemble des communautés de communes du pays de Montluçon.

 


Au total, ce sont 5.540.415 euros qui seront distribués pour soutenir les cinquante-trois projets élaborés, dans les domaines culturel, patrimonial, numérique, économique, environnemental, social... Ils seront examinés par la Région le 10 juillet prochain. La signature du contrat interviendra dans la foulée.

A lire également : Cinquante-trois projets dans le contrat Auvergne + 3e génération
Article paru dans LA MONTAGNE du 23/04/2015
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Autrefois, sur les rivières baignant Vierzon, la navigation était très active

Lire l'article en ligne sur le site du Berry Républicain C’est là qu’étaient stockés le bois flotté et les marchandises transitant sur le Cher. Le profil des berges a bien sûr changé… - Photo V.M. Le Berry Républicain
Les rives du Cher sont un espace naturel, sauvage. Pourtant, les sources historiques ont laissé du port de Vierzon une vision d’intense négoce.

L'histoire portuaire des rives du Cher

Bon, il fallait s'y attendre. Sur les rives humides et herbeuses du Cher, à hauteur de l'Abricot, parmi les ronces et les branchages, impossible de déceler une trace du port de Vierzon. Pourtant, la carte de l'Atlas de Trudaine, tracée au XVIII e siècle, est formelle. C'est là qu'était stocké le « bois flotté » sur la rivière, là que l'on chargeait et déchargeait les bateaux pleins de marchandises qui l'empruntaient. C'était il y a plus de deux cents ans…

« Un fort joli port »

Aujourd'hui, les embarcations et les monceaux de bûches descendant le courant ne sont qu'un lointain souvenir. Mais, longtemps, Vierzon a été un port de commerce. Pour se faire une idée de l'activité qui y régnait, il faut feuilleter les écrits touffus de René Béchereau, chroniqueur contemporain de la carte de Trudaine. Dans ses Antiquités et mémoires sur Vierzon et autres villes du Berry, rédigés dans les années 1740, il décrit « un fort joli port au pied de la ville, où l'on dépose grande quantité de bois merrains (pour la construction ou pour faire des douves de tonneau, N.D.L.R) que l'on y fait descendre par la rivière du Cher, du Boubonnais, de la Combraille et des pays qui sont à portée de cette rivière. »

Le texte donne une vision d'intense négoce. En 1720, Béchereau, qui était fonctionnaire royal, avait fait estimer le volume de bois passant par le port de Vierzon à « 4 millions de livres ». Il signale aussi le transit de pierres venant des carrières de Lye (Indre) et de Bourré (Loir-et-Cher), de meules « à aiguiser », d'ardoises… Du vin, du blé. Et même du hareng et de la morue. Rien d'étonnant à la présence de ces cargaisons de poisson de mer puisque, d'après l'auteur, le commerce était tourné aussi vers l'aval, la Touraine, la Bretagne, la région nantaise.

La situation de Vierzon, au confluent de plusieurs cours d'eau, avait joué en faveur de cette activité. On passait même d'une rivière à l'autre. « Les sels pour Bourges, Dun-le-Roi (Dun-sur-Auron, N.D.L.R) et Saint-Amand-Montrond montaient autrefois par la rivière d'Yèvre jusqu'à Bourges », assure Béchereau. En son temps, leur transport se faisait déjà par la route, depuis un demi-siècle.

Y avait-il des quais de pierre le long du Cher ? Où n'était-ce qu'une simple grève ? Difficile de le savoir. La carte de Trudaine n'indique qu'un vaste espace symbolisé en vert pâle. Le cadastre, établi plus tard sous Napoléon, indique des « quais », à l'emplacement du parc des expositions… « Le secteur a beaucoup changé, constate Alain Rives, historien membre du Cercle historique du pays de Vierzon. D'après les cartes anciennes, l'île du Saint-Esprit s'étendait bien plus en aval que de nos jours. De tout temps, les rives ont été mouvantes. »

Navigable jusqu'au XIX e siècle

Même le percement du Canal de Berry n'a pas sonné le glas des bateaux sur le Cher. La rivière a été utilisée jusqu'au XIX e siècle. En 1813, d'après les recherches de l'archéologue Valérie Mauret-Cribellier, de la Direction régionale des affaires culturelles du Centre, le Cher était flottable, c'est-à-dire utilisable pour le flottage de bois, de Montluçon (Allier) à Vierzon. Et on pouvait toujours y naviguer de Vierzon à la Loire, en 1891. Le cours d'eau n'a été radié de la nomenclature des voies navigables qu'en 1957.

Des siècles avant la plate-forme logistique qui doit s'installer cette année, Vierzon était un n'ud de voies de communications. Même si, déjà, selon certains, la ville n'attirait pas assez… « Il ne manque que de riches négociants pour y établir des magasins », regrette René Béchereau, dans sa description de Vierzon. C'était en 1747…

Vincent Michel

Cher aval : 52 mesures pour une potion écologique

Lire l'article en ligne sur le site de la NRCO

Trois ans de diagnostic, hypothèses et débats auront été nécessaires pour rédiger l’ordonnance qui doit rendre aux eaux du Cher aval leur bonne santé.

Améliorer la gestion de la ressource en eau et des milieux aquatiques sur le bassin versant du Cher aval (lire par ailleurs), voilà l'objectif. Plus facile à dire qu'à faire, quand la rivière principale et ses affluents concernent quatre départements, 152 communes, et encore plus de riverains et d'usagers aux intérêts parfois contradictoires !

On comprend pourquoi il a fallu trois bonnes années de travail aux membres de la Commission locale de l'eau pour élaborer la stratégie du Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (Sage) du Cher aval. Validée dans son contenu en février 2014, elle est désormais rédigée dans ses détails, et accessible à tous depuis le mois de décembre, via Internet « afin que chaque acteur possède le même niveau de connaissances », précise Claude Chanal, président de la commission et maire de La Chapelle-Montmartin.
La qualité des eaux du Cher et de ses principaux affluents n'est pas terrible. La qualité des nappes souterraines sur ce même bassin est carrément mauvaise. Voilà pour le diagnostic écologique.
Par ailleurs, une étude fine de ce territoire, vaste et pluriel, a permis de dégager sept enjeux majeurs. Certains relèvent de l'écologie, comme la restauration des milieux naturels humides, d'autres touchent aux intérêts économiques ou touristiques, comme la navigation sur le Cher canalisé, d'autres encore sont éminemment politiques, comme la nécessité de mettre en place une organisation territoriale cohérente.
Pour chacun de ces enjeux, des objectifs « ciblés et mesurables » ont été fixés : par exemple, diminuer la teneur en nitrates et pesticides des eaux souterraines et de surface, ou améliorer la connaissance des peuplements piscicoles, notamment des poissons migrateurs.

51 millions d'euros sur dix ans

Enfin, pour atteindre ces objectifs, la commission a détaillé 52 mesures concrètes et estimé leur coût.
L'ensemble donne un peu le vertige. Il faudrait en effet environ 51 millions d'euros pour réaliser l'ensemble de ces mesures, sur une période de dix ans. Mais, au-delà de la simple application de la directive européenne sur l'eau à l'origine de la création du Sage, on lit l'espoir des auteurs de ce schéma, de voir le développement de leur territoire durablement dopé par cette potion écologique.

les chiffres-clés

144 km. C'est la longueur de cours d'eau du Cher, depuis Vierzon jusqu'à la confluence avec la Loire, en aval de Tours.
3 entités. Ce bassin versant recouvre trois entités distinctes : le Cher sauvage, de Vierzon à Saint-Aignan, le Cher canalisé de Saint-Aignan à Tours, et le bassin du Fouzon, son affluent majeur, qui rejoint le Cher à Couffy.
4 départements. Cher, Indre, Indre-et-Loire et Loir-et-Cher sont concernés par le bassin versant du Cher aval, ce qui représente 152 communes.
300 barrages et seuils. Sur l'axe Cher, on recense 19 ouvrages, dont 18 sur la partie Cher canalisé, qui compte 10 barrages à aiguille. Sur l'entité du Fouzon-Modon, plus de 150 ouvrages sont répertoriés.
28 masses d'eau superficielle. L'état écologique en distingue 4 en bon état, 15 en état moyen, 6 en état médiocre et 3 en mauvais état.
13 masses d'eau souterraines. Nitrates, pesticides, état chimique général : 9 affichent un mauvais état, 4 un bon état.

repères

> Le Sage du Cher aval est une déclinaison locale du schéma directeur du bassin Loire-Bretagne. C'est un outil de planification de la politique de l'eau à l'échelle d'un sous-bassin.
> La Commission locale de l'eau (CLE), composée de 63 membres, est une sorte de « parlement de l'eau » qui réunit trois collèges : les élus des collectivités territoriales, les usagers professionnels et associatifs, les services de l'État.
> L'élaboration du Sage Cher aval en est à sa 5e phase d'élaboration. Elle a débuté par un état des lieux, validé par la CLE en février 2011. La stratégie a été adoptée en février 2014.
> L'année 2015 sera consacrée à la rédaction du plan d'aménagement et de gestion durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques, traduction de cette stratégie.
> Le Sage, une fois approuvé par arrêté préfectoral, a une portée juridique sur l'ensemble du territoire sur lequel il a été adopté.

 

Catherine Simon

Des voeux et des promesses... on aimerait tellement y croire !

Dans quelques heures, ce sera la fin de l’année… Et 2015 fera une entrée triomphante, pleine de promesses ; je retiens la plus importante, celle que fera notre président qui s’attachera cette fois à vouloir faire baisser la courbe des températures, après avoir tenté en vain de faire baisser la courbe du chômage ! 2015 sera l'année du sommet de Paris sur le climat ! L’objectif est clair, c’est la limitation à 2° C maximum du réchauffement climatique. En cas d’échec, c’est la catastrophe dont plus personne ne doute : fonte accélérée des glaciers, hausse du niveau des océans, écarts climatiques accrus, atteintes irréversibles à la biodiversité, sècheresse, inondations, etc.
L’Europe a pris des engagements forts pour réduire ses gaz à effet de serre, suivie, enfin, par les Etats-Unis et la Chine ; bel engagement des Etats les plus pollueurs, mais terni par les résultats décevants de la convention des Nations Unies à Lima.
L’objectif ne souffrira pourtant plus d’aucun retard, et les pays riches devront payer pour les efforts que pourraient consentir les pays pauvres ou émergeants ; car ceux-ci ne veulent pas s’interdire leur propre développement alors que d’autres auront pollué bien avant eux ! Les négociations débuteront en février, des résultats sont attendus en octobre pour une signature en fin d’année 2015 ! L’échéance ? Un accord général pour une application dès 2020, sinon à quoi bon ? Pour nos dirigeants élus pour 4 ou 5 ans, cela peut paraître très lointain et la fin du 21ème siècle, c’est jamais ; à l’échelle planétaire, c’est dans quelques secondes ! Il y a une réelle urgence !
François Hollande ne peut pas se permettre un nouvel échec ! Pas sur ce sujet en tout cas ! C'est trop grave ! Et en cas de succès , il pourrait se targuer d'avoir sauvé son quinquennat !
Bonne et heureuse année à tous
Jacques Romain

30/12/2014

L’Ecologie à laquelle j’adhère.

C’est promis, je vais quitter le camp des déclinologues (ceux qui ont une vision pessimiste de leur pays) et mettre un terme à la pratique du «french bashing » (autodénigrement de la France). J’ai rencontré une authentique écologiste, pleine d’humanité, de bon sens et de courage qui m’a redonné des raisons d’espérer.

Depuis des années, j’assistais impuissant à la dictature d’écologistes agissant par idéologie. Sous couvert de lois qu’ils ont eux-mêmes écrites, ils œuvrent, au mépris de l’économie et des activités humaines, pour le retour de la biodiversité telle qu’elle était au XVIII e siècle. Inaudibles dans le domaine de la transition énergétique, ils sont contre le nucléaire qui fait peur, l’éolienne qui défigure le paysage, le parc photovoltaïque qui porte atteinte à la biodiversité et le barrage hydroélectrique qui empêche les poissons de remonter le cours d’eau. Leur arrogance et leurs incohérences ont dégradé la cause de l’Ecologie en brouillant sa vision, en s’opposant à des projets d’intérêt général, en détruisant des emplois plutôt qu’en en créant, en induisant de graves conflits.

Mais Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie, pourfend l’écologie punitive et remet l’homme au cœur de ses préoccupations. Elle fixe les priorités dans la lutte contre les dérèglements climatiques, la pollution chimique de l’eau et les altérations de l’air, les trois fléaux qui nous menacent. Elle cherche le meilleur compromis entre les enjeux économiques et environnementaux. Alors qu’une commission d’enquête venait de décider l’arasement de deux barrages hydroélectriques sur la Sélune dans la Manche, elle ose dire « On ne met pas 53 millions d’euros pour faire passer les poissons ! ». Lors de la cession du projet de loi sur la transition énergétique, elle déclare « je crois à l’élan d’une écologie positive qui lève les freins, libère les initiatives et apporte dès aujourd’hui les bénéfices tangibles à chacun ». Voilà des propos qui redonnent ses lettres de noblesse à l’Ecologie et qui font de moi, Madame la Ministre, votre inconditionnel. Mais attention, au sein même de votre ministère, l’idéologie fera de la résistance.

J.P. Pestie

12/12/2014

MAPTAM (+ GEMAPI), la petite nouvelle !

La gestion de l'eau, en France, n'était pas assez compliquée jusqu'à ce jour; une loi nouvelle a été votée le 27 janvier 2014 : Loi n°2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (MAPTAM) créant une compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations.  la GEMAPI* (Gestion de l'Eau et des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations).

La loi  attribue, à compter du 1er janvier 2016, une nouvelle compétence aux communes et à leurs établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) sur la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI). Elle instaure une nouvelle taxe facultative pour l’exercice de cette compétence et crée les EPAGE (établissements publics d’aménagement et de gestion des eaux) comme nouvelle structure opérationnelle dans le paysage de la gouvernance de l’eau, aux côtés des établissements publics territoriaux de bassin (EPTB). J.Romain

Les EPAGE vont rendre plus complexe encore la gestion de l'eau en terme d'objectifs, de compétences, de financements, de rattachements...Jusqu'à présent, seules les agences de l'eau étaient autorisées à prélever des taxes et à accorder des suvbventions au travers d'un double contrôle ministériel (Finances et Ecologie). Pauvres contribuables, voici maintenant les EPAGE qui vont pouvoir faire de même. Il est vrai que les syndicats de rivière étaient financés aussi par les communes. J.P. Pestie

*Loi n°2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles créant une compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations.

Barrage aux barrages

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Et c’est dommage car en matière de transition énergétique, l’énergie hydraulique a de l’avenir, défend J.-P. Pestie, d’Athée-sur-Cher (Indre-et-Loire).

Dans le domaine de l'électricité, rappelons les objectifs visés par la France pour la transition énergétique : réduire la part du nucléaire, réduire les émissions de CO2, en faire un vecteur de création d'emplois. Les bilans publiés par le Réseau de transport d'électricité (RTE) et la Commission de régulation de l'énergie de la Cour des comptes donnent une image précise et officielle de la production et des coûts en 2013.
La production est dominée par le nucléaire (73,3 %) pour un coût de production de 50 €/MWh. L'hydroélectricité, énergie renouvelable par excellence, arrive en deuxième (13,8 %) pour un coût de 15,2 €/MWh. La production thermique à partir de combustibles fossiles arrive en troisième position (8,1 %) pour un coût moyen de 85 €/MWh. Seule filière polluante, elle émet 26 millions de tonnes de CO2. Les autres énergies renouvelables, produisent le solde (4,8 %) pour des coûts d'achat par EDF variant de 82 €/MWh (éolien terrestre) à 370 €/MWh (petites installations photovoltaïques).
Une telle situation interpelle. Primo, les nouvelles filières de production, solaire et éolienne, ne sont pas compétitives. Deuzio, le taux d'émission de CO2 de l'ensemble du parc français (47,2 kg/MWh), est d'ores et déjà le plus faible d'Europe ! Tertio, le coût de production de l'hydroélectricité est trois fois plus faible que celui du nucléaire ! L'énergie hydraulique gratuite, l'amortissement des barrages acquis depuis longtemps et les coûts de fonctionnement faibles expliquent une telle performance.
A partir de ces constatations, l'État doit cesser tout soutien à la filière solaire, dispendieuse et très peu créatrice d'emplois, les panneaux venant de Chine. Idem pour l'éolien terrestre, détesté par la majorité des Français. On fera, du même coup, table rase des procédures juridiques interminables. L'efficience économique impose que l'État donne priorité à la construction de barrages pour bénéficier des formidables potentialités de nos cours d'eau. Arnaud Montebourg, ministre de l'Économie et du Redressement Productif l'a bien compris en déclarant récemment : « Les investissements dans les infrastructures génèrent les emplois d'aujourd'hui et les biens communs de demain ». En tête de liste de ces infrastructures, il cite « la construction de barrages sur nos fleuves ». Mais le bon sens de notre ministre va devoir surmonter un obstacle de taille : la loi française sur l'eau et les milieux aquatiques s'oppose à la construction de barrages…

Jean-Pierre Pestie d'Athée-sur-Cher (Indre-et-Loire)

Cliquez sur l'image pour lire l'article de la NRCO en ligne Un barrage. - (Photo A. Savaris - NRCO)

Le monde associatif se bat pour obtenir l'amendement de la LEMA !

Les états écologique et chimique des eaux de rivière.

La page Environnement de la NR du 31 mai 2014, comportait un encadré intitulé en savoir plus où il était écrit «Le bon état écologique des rivières, c’est la rivière vivante où flore et faune se développent avec une qualité d’eau nécessaire à l’activité économique et à l’alimentation en eau potable».  Il n’est pas exact que le bon état écologique des rivières, à lui seul, suffise à déclarer l’eau potable. En effet, les acteurs de l’eau  distinguent les états écologique et chimique de l’eau: le premier est caractérisé par ses paramètres physico-chimiques et biologiques tandis que le second est caractérisé par sa teneur en produits chimiques. Ainsi, une rivière peut avoir une eau de bonne qualité écologique sans pour autant en faire une eau potable à cause de sa piètre qualité chimique.

Hors des zones de montagnes,  les pollutions chimiques des eaux superficielles sont nombreuses. Elles proviennent de tous les intrants nocifs parvenant dans les rivières soit par ruissellement soit par rejet direct. Il s’agit principalement des substances chimiques émanant de l’agriculture et de la viticulture tels les phytosanitaires  (fongicides, herbicides, insecticides) et les engrais (nitrates), de l’élevage (phosphates et produits médicamenteux), de l’industrie (notamment les PCB), des surfaces urbaines bitumées (résidus d’hydrocarbures chargés de métaux lourds), et des stations d’épuration qui ne font pas barrière aux molécules  médicamenteuses. Certaines de ces substances sont classées cancérigènes ou perturbateurs endocriniens.

Les concentrations de  cette grande diversité de substances dans les eaux et les sédiments  des rivières sont  très coûteuses à déterminer. Les études effectuées montrent de faibles teneurs pour chacune des substances. Il n’empêche que les experts les jugent inquiétantes et les considèrent comme une sérieuse menace pour la santé de l’homme. Quels seront les conséquences à long terme par l’accumulation de ces substances dans l’organisme ? Les « effets cocktails » combinant plusieurs  substances sont-ils prévisibles ? L’incertitude des réponses  privilégie l’alimentation en eau potable par puisage dans les nappes souterraines profondes non polluées en protégeant les aires de captage. Mais ces nappes s’épuiseront et notre santé en pâtira si  nous ne faisons pas de la lutte contre la pollution chimique des eaux de surface une priorité absolue.

Jean-Pierre Pestie. 37270. Athée-sur-Cher

Le monde associatif est entendu par la presse régionale !

La Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA), du 30 décembre 2006, ne fait pas consensus. De nombreux acteurs de l’eau et économiques demandent son abrogation.
Jacques Romain, président de l’Entente des Canaux du Centre France, est un de ceux-là.
■ Pourquoi la LEMA a-t-elle été créée ?
L’Europe a demandé aux États de rendre leurs cours d’eau plus propres d’ici 2015, peu importent les moyens déployés.

La LEMA est une transcription de ces directives européennes. Mais ces directives ne donnent pas d’instructions précises. Les États doivent donc choisir eux-mêmes leurs priorités. Et elles différent d’un pays à l’autre.
■ Quelle est la priorité en France ?
C’est la continuité écologique, c’est-à-dire la continuité des cours d’eau. La loi française donne donc priorité au “débarrage”. Le gouvernement estime que les barrages, en ralentissant le débit de l’eau, menacent les poissons.
■ En quoi cela vous pose-t-il problème ?
Les barrages ont leur utilité. Ce sont déjà des moyens de produire de l’électricité. Et l’hydroélectricité est une énergie propre et renouvelable. Les barrages permettent aussi la navigation sur les canaux e t rivières. Sans oublier que leur destruction entraîne de nombreux problèmes en période de crues et de sécheresse. La LEMA est une loi inique qui doit être abrogée.
■ Les moulins à eau sont aussi menacés par la LEMA…
Oui. Comme les barrages, les moulins ralentissent le débit des rivières. Certains sont donc menacés de destruction. De plus, la destruction de petits barrages peut assécher des cours d’eau. Les roues des moulins ne peuvent alors plus tourner. Et le sol, qui a séché, entraîne des fragilités au niveau des bâtiments et les moulins s’effondrent.
■ Que demande l’Entente des Canaux du Centre France ?
Nous souhaitons déjà que les directives soient les mêmes partout. Il y a cinq grands bassins de gestions de l’eau en France avec, pour chacun, une agence. Et d’une agence à l’autre, les directives ne sont pas appliquées de la même manière. Mais notre principale revendication est la lutte contre la pollution. Nous voulons que ce soit la priorité et plus seulement la continuité écologique. Nous voulons garder les barrages et nous attaquer à la pollution des eaux. Plusieurs études montrent que les poissons en souffrent beaucoup plus que des barrages et moulins.

Nous devons trouver un équilibre [entre les différentes DCE : l’Eau, les energies renouvelables (ENr) et Carbone].

Objectifs. La loi sur l’eau et les milieux aquatiques a plusieurs buts : le bon état des eaux d’ici 2015, un accès à l’eau pour tous, la transparence du service public de l’eau, la modernisation de la pêche en eau douce.
Continuité écologique. La loi impose un débit minimum d’eau pourles ouvrages hydrauliques. L’objectif : faciliter la circulation des poissons et des sédiments.

Article paru dans le Journal du Centre le 11/06/2014
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Continuité écologique : Cher canalisé, Pierre Lestoquoy contre-attaque

Lire l'article en ligne Crédit photo : Nouvelle République du Centre Ouest

Plusieurs associations de protection de la nature, dont France Nature Environnement et Nature Centre, avaient, il y a quelques semaines, adressé une lettre aux préfets d'Indre-et-Loire et de Loir-et-Cher dans laquelle ils menaçaient de saisir le procureur de la République et d'engager un recours devant le tribunal administratif.

Objet de leur colère : les travaux de réparation des barrages endommagés par la crue de fin 2012 qui, selon elles, étaient en contradiction avec les objectifs du Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux du bassin Loire-Bretagne (Sdage). Une attaque directement dirigée contre le Syndicat du Cher canalisé.
Son président, Pierre Lestoquoy, ne s'y est pas trompé. Dans un courrier adressé à son tour, à ces mêmes préfets, il affirme que le Sdage ne demande pas la destruction des barrages : « Si ceux-ci sont un obstacle à la continuité écologique, il existe un panel de solutions parmi lesquelles le Sdage donne un ordre de référence. »

Une passe multi-espèces trop chère

Pierre Lestoquoy précise que ce même schéma d'aménagement n'interdit pas la reconstruction à l'identique de portions de barrages endommagés dès lors qu'ils sont autorisés, ce qui est le cas pour les barrages à aiguille du Cher.
« Par ailleurs, lors de la consultation du public préalable à la signature d'une nouvelle autorisation d'occupation temporaire déléguant la gestion du Cher au syndicat, Nature Centre Environnement s'était offusquée de ce que nous n'en avions pas profité pour construire une passe à poissons au barrage de Civray.
« En 2013, nous avons réparé la partie mobile de ce barrage (30.000 TTC) mais la réalisation d'une passe multi-espèces aurait coûté entre dix et vingt fois plus cher ce qui, en dépit de l'intérêt de l'opération, est difficilement réalisable pour une petite structure comme la nôtre », conclut le président du Cher canalisé.

 

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2014/01/28/Cher-canalise-Pierre-Lestoquoy-contre-attaque-1774025

 

Les projets 2014 pour le Cher

La rénovation des barrages sur le Cher, la régulation du débit, la conciliation entre les activités de loisirs et la préservation du milieu naturel… Autant de sujets qui font que la vie du syndicat du Cher canalisé n'est pas un long fleuve tranquille.

L'instance dirigée par Pierre Lestoquoy aborde pourtant l'année 2014 avec l'intention de poursuivre le travail engagé les années passées, notamment en ce qui concerne la rénovation des barrages à aiguilles dont une bonne partie fut endommagée par la crue d'octobre 2012. Aujourd'hui, les barrages de Vallagon, Montrichard, Chissay et Civray ont été réparés. Les dépenses nécessaires à la réfection totale de Bléré et Nitray sont engagées, celles pour Roujoux aussi, uniquement pour la pose des longrines.
Le bilan financier laisse apparaître des dépenses de rénovation de 30.583 € côté Loir-et-Cher (Vallagon, Montrichard et Chissay) et de 95.005 € côté Indre-et-Loire (Civray, Bléré, Nitray et Roujoux). Quelques chiffres sont significatifs pour visualiser ces dépenses globales : 26.700 € pour 61 pièces de tabliers, 20.000 € pour 1.360 aiguilles, 23.900 € de barrage provisoire ou encore 18.900 € pour 48 fermes.
Le syndicat a décidé de reporter certaines dépenses sur 2014 comme les fermes, tabliers et aiguilles nécessaires au barrage de Roujoux par exemple. Une souscription publique avec la fondation du patrimoine sera lancée. Les travaux sur les barrages de Bléré, Nitray (Athée- Saint Martin-le-Beau) et Roujoux (Azay-sur-Cher) seront menés sur une journée pour chaque barrage, dans le courant de l'année. Mais le débit du Cher pouvant varier de 10 à 500 m3/seconde, le syndicat ne peut prévoir ces travaux que 2 ou 3 jours avant leur mise en œuvre.
C'est ce qui explique qu'en 2013, vu les hauteurs d'eau, y compris en été, il a été difficile de programmer les réparations, en particulier sur Civray.
Pour autant, la solidarité a joué puisque l'équipe des trois agents permanents et du technicien du syndicat, renforcée par deux saisonniers et un agent de la communauté de communes de Montrichard, a été épaulée sur les chantiers par des agents des communes riveraines, des bénévoles dont des élus locaux, l'association des amis du Cher, etc. Ces équipes d'une vingtaine de personnes ont permis de réparer 4 barrages en 12 jours. Cet élan de solidarité a permis aussi de baisser les coûts.
Le débat d'orientations budgétaires mené par les élus du syndicat pour 2014, tient compte du « parti d'aménagement du Cher en cours d'élaboration par les deux conseils généraux », de la « nécessité » d'une passe à poissons multi-espèces à Civray. (On évoque une estimation de 400.000 € sur un projet identique). Les participations communales au budget du syndicat devraient augmenter cette année.

www.cher-canalise.fr

Contre les crues et les sarcasmes ...

Bousculé par les crues, abandonné pour cause de faillite, coulé, torpillé, on désespérait de le revoir, ce beau barrage à aiguilles de Vallagon. L'espoir est revenu à la fin de l'été, porté par une poignée de bénévoles et la volonté d'un syndicat pourtant doté de modestes moyens. Le mauvais temps cette fois s'acharnait, contrariant le chantier remis à plus tard, peut-être à jamais. Et l'éclaircie est venue, trois jours, le temps nécessaire pour poser les longrines et consolider le radier. Les aiguilles neuves attendaient sur le quai. Vallagon, clé des barrages sur le Cher se relevait.

H.L.

Rappelons que dans le cas de l'écologie, et notamment en matière de gestion de l'eau, notre législation est beaucoup plus restrictive et contraignante que ce qui est demandé dans la Directive cadre Européenne; et c'est certainement pour cette raison, que la LEMA (Loi sur l'Eau et les Milieux Aquatiques) est si impopulaire.

Vidéo : Civray-de-Touraine : La renaissance d'un barrage à aiguilles

Barrage de Civray réparé dans la douleur : pluie, pas d'assec complet (légère montée à cause des pluies de samedi) , problèmes "d'équerrage" nous conduisant à redémonter, crapaudines de dés descellées....

Les longrines neuves sont posées, nous devons attendre encore pour poser quelques fermes (à cause des travaux de maçonnerie). C'est prévu pour lundi.
Barrage terminé à 18 h.
Heureusement nous étions nombreux.
Merci aux agents de Montrichard, Civray, Chissay et Francueil, aux élus de Civray et du Syndicat du Cher.
Merci à la commune de Civray pour le repas et à Canoe company pour l'accueil.

Les barrages de Chisseaux, Montrichard et Vallagon ont été partiellement débarrés après le chantier.
Ils seront complètement débarrés demain, ce qui entraînera une hausse en aval.

Compte-rendu de chantier rédigé par Vincent Loison, ce jour 3/10/2013

Voir ici la vidéo tournée par la Nouvelle République pendant le chantier

BARRAGES : Les travaux sur le Cher débutent

19/09/2013 : Le Syndicat du Cher canalisé entreprend actuellement la remise en état du barrage à aiguilles de Vallagon, situé sur la Cher, à hauteur de la commune de Bourré. Il s'agit dans un premier temps de la pose des longrines, grosses poutres de chêne sur lesquelles repose la structure du barrage. Les artisans et les bénévoles de l'association des Amis du Cher canalisé sont attendus ces jours prochains sur ce chantier, si les conditions météo le permettent. Il faut en effet une mise à sec du radier pour procéder à cette pose.

Lire aussi ici : http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2013/09/24/SYNDICAT-Sur-deux-departements-1624284

 Voir le diaporama de la Nouvelle République ici : http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Diaporamas/n/Contenus/Diaporamas/Actualite/Ecluse-de-Vallagon-les-etapes-du-chantier-1623790

 

s'ouvre dans une nouvelle fenêtre Les fermes métalliques vont être relevées lorsque la pose des longrines sera terminée. Ces pièces de bois de 230 kg chacune, ont été débitées et mis aux cotes par l'entreprise Leloup de Bléré. - (Photos NR, Sébastien Gaudard)
s'ouvre dans une nouvelle fenêtre Vallagon, la clé sur le Cher : La pose des longrines ne peut se faire qu'en à sec. Hier [le 23/09] , il manquait une heure aux équipes pour terminer le chantier sur Vallagon. Pjhoto NR

Moulins et sarcophages dormaient dans le lit du Cher à Bruère-Allichamps

Depuis le mois d'août, les membres de la commission départementale d'archéologie subaquatique de l'Allier de la Fédération française d'études et de sports sous-marins étudient en profondeur l'amont du barrage des Bordes...

 Lire la suite de l'article dans le document joint

Article paru dans l'Echo du Berry
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Cher canalisé : concilier économie et écologie

Lire l'article La Nouvelle Républiquez du 21/05/2013

Le syndicat du Cher canalisé vient de passer une convention avec la Fondation du patrimoine : objectif, faire en sorte que les particuliers qui participeraient au financement de la reconstruction des barrages à aiguilles bénéficient de mesures de défiscalisation.

On se souvient que le 14 octobre 2010, une brusque montée des eaux avait mis à mal quatre de ces ouvrages d'art, glorieux témoins d'une époque (1840) « où le Cher constituait une véritable autoroute fluviale », rappelle Pierre Lestoquoy.
Où en sommes-nous près de trois après ? Le président du Cher canalisé explique que le niveau actuel de la rivière n'a pas permis de lancer les travaux. « S'il n'y a pas de crue, le chantier pourrait démarrer en mai, en amont, avec la reconstruction du barrage de Bourré dans le Loir-et-Cher. Une reconstruction à l'identique. On a l'habitude, on a déjà fait Larçay et Chisseaux ».
Coût de l'opération : 300.000 € et c'est là que le bât blesse. Titulaire d'une autorisation temporaire d'occupation, le syndicat a le sentiment d'avoir été lâché par l'État « qui, depuis des années, n'assume plus son rôle de propriétaire ». Le grief n'est pas nouveau. Il se double aujourd'hui d'une réflexion menée conjointement par les conseils généraux du Loir-et-Cher et d'Indre-et-Loire « visant à déterminer si l'aménagement de la rivière est une idée viable ».
Un sujet brûlant. On se souvient de la polémique qui oppose partisans et adversaires des barrages au nom de la continuité écologique et de la préservation des espèces migratrices.

Prise en compte des usages

Pierre Lestoquoy a, cependant, le sentiment que les choses sont en train d'évoluer. « Lorsqu'on a évoqué cette problématique dans le cadre du Sage (*) Cher-aval, on a plus ou moins admis que les usages devaient, eux aussi, être pris en compte ».
Et de citer le maire de Montrichard « qui a affirmé que 50 % de ses recettes touristiques étaient liées à la présence d'un barrage sur sa commune ».
Pas sûr, pour autant, que cela suffise à faire fléchir les associations de protection de l'environnement qui, outre la défense des aloses, continuent à établir une corrélation entre pollution, dégradations des milieux et retenues artificielles.

(*) Sage : Schéma d'aménagement et de gestion des eaux.

Philippe Samzun

Cher canalisé : comment concilier économie et écologie ?

Crédit photo : La Nouvelle République. Lire "En otobre 2012" et non pas "Octobre 2010" comme indiqué dans la légende de la photo
La Nouvelle République La Nouvelle République du 30/04/2013

A l’heure de la reconstruction des barrages à aiguilles, se repose la question de la vocation touristique de cette ancienne “ autoroute fluviale ”.

Le syndicat du Cher canalisé vient de passer une convention avec la Fondation du patrimoine : objectif, faire en sorte que les particuliers qui participeraient au financement de la reconstruction des barrages à aiguilles bénéficient de mesures de défiscalisation.

Une ancienne autoroute fluviale

On se souvient que le 14 octobre 2010, une brusque montée des eaux avait mis à mal quatre de ces ouvrages d'art, glorieux témoins d'une époque (1840) « où le Cher constituait une véritable autoroute fluviale » rappelle Pierre Lestoquoy.
Où en sommes-nous, près de trois après ? Le président du Cher canalisé explique que le niveau actuel de la rivière n'a pas permis de lancer les travaux. « S'il n'y a pas crue, le chantier pourrait démarrer en mai, en amont, avec la reconstruction du barrage de Bourré, dans le Loir-et-Cher. Une reconstruction à l'identique. On a l'habitude, on a déjà fait Larçay et Chisseaux. »
Coût de l'opération : 300.000 €, et c'est là que le bât blesse. Titulaire d'une autorisation temporaire d'occupation, le syndicat a le sentiment d'avoir été lâché par l'État « qui, depuis des années, n'assume plus son rôle de propriétaire. » Le grief n'est pas nouveau. Il se double aujourd'hui d'une réflexion menée conjointement par les conseils généraux du Loir-et-Cher et d'Indre-et-Loire « visant à déterminer si l'aménagement de la rivière est une idée viable. »
Un sujet brûlant. On se souvient de la polémique qui oppose partisans et adversaires des barrages, au nom de la continuité écologique et de la préservation des espèces migratrices. Pierre Lestoquoy a cependant le sentiment que les choses sont en train d'évoluer. « Lorsqu'on a évoqué cette problématique dans le cadre du Sage (*) Cher-aval, on a plus ou moins admis que les usages devaient, eux aussi, être pris en compte. »
Et de citer le maire de Montrichard « qui a affirmé que 50 % de ses recettes touristiques étaient liées à la présence d'un barrage sur sa commune. »
Pas sûr pour autant que cela suffise à faire fléchir les associations de protection de l'environnement qui, outre la défense des aloses, continuent à établir une corrélation entre pollution, dégradations des milieux et retenues artificielles.

(*) Schéma d'aménagement et de gestion des eaux.

Philippe Samzun

Châtres-sur-Cher : un nouvel avenir pour le barrage du Boutet !

La Nouvelle République du 28/02/2013

Barrage du Boutet. C'est sûr, il ne sera pas détruit. Le bail à la société hydroélectrique du Boutet est reconduite pour 35 ans. Le loyer de 2013 est maintenu, il sera revu en 2014. D'importants travaux (vannes, grilles et passe à poissons) seront réalisés par l'exploitant actuel.

 "Redonnons toute sa place à l'être humain" !

voilà peut-être l'idée générale qui a conduit les décideurs vers cette heureuse conclusion !

Cher canalisé ou sauvage, le courant du compromis : Les premiers commentaires !

Cher canalisé ou sauvage : le courant du compromis

Article paru dans la Nouvelle République Débat pour l'avenir de la rivière que personne n'imagine tout à fait sauvage, ni tout à fait domestiquée. - (Crédit photo NRCO)

Contenu entre ses barrages ou libre et sauvage ? La semaine dernière* cent cinquante personnes sont venues en débattre à Noyers-sur-Cher.

*[La réunion publique s’est tenue le 30 janvier 2013 dans la salle polyvalente de la mairie de Noyers sur Cher.]

En clôturant les débats, ce mardi soir, trois heures après les avoir lancés, Jacques Moreau pouvait être légitimement satisfait. Le président de l'APIC (1) proposait la tenue d'une réunion publique : Cher canalisé ou Cher sauvage ? Cent cinquante personnes y assistaient, particuliers, pêcheurs, écologistes, professionnels du tourisme, élus, tous serrés dans la petite salle polyvalente de Noyers-sur-Cher. En découdre sur des notions aussi contradictoires que la biodiversité et l'économie, ne pouvaient que tenter certains élus à politiser le débat. Jacques Moreau a su ne pas se faire déborder.

" Ce qui gêne ce projet c'est la continuité écologique "

On était là pour « trouver un compromis, concilier la qualité écologique de la rivière et les activités économiques, » en l'occurrence touristiques. En ouverture l'Onema (2) a donné le cadre juridique. Qu'on le veuille ou pas, il y a obligation de protéger les poissons migrateurs du Cher et d'une manière générale de retrouver ce que l'on appelle un bon état des eaux.
La reprise en mains de la rivière, selon Alain Kerbriand-Postic conseiller général d'Indre-et-Loire, consiste en priorité à protéger les emplois. L'élu annonce le lancement d'une étude « économique et touristique. Pas environnementale… Mais elle en tiendra compte. » Une étude, poursuit le conseiller général, « pour laquelle il est demandé que tous les barrages ne soient pas retirés. »
Gilles Deguet vice-président à la Région estime que « le Cher n'est plus la rivière naturelle qu'elle fut, mais elle n'est plus, aussi, la rivière sur laquelle passent des bateaux. » Sous entendu comme ce fut le cas pour la navigation commerciale du milieu du 19e. « La question économique reste donc à inventer. Le côté naturel de la rivière est aussi attractif que le patrimoine. »
Un faux argument aux yeux de Claude Beaufils conseiller général du Loir-et-Cher, en charge des questions du développement économique et touristique. : « La première compétence de la Région est le développement économique. Cette assemblée aurait déjà dû s'approprier ce projet. » Jean-Pierre Pestie, président de l'Association du développement de la vallée du Cher, va plus loin : « Ce qui gêne ce projet c'est la continuité écologique et le passage des migrateurs. » Patrick Maupu, maire de Montrichard, renchérit avec un aplomb déconcertant : « L'écologie doit être au service de l'homme. »
Josselin de Lespinay membre du réseau Eau France Nature Environnement, membre du comité de bassin Loire-Bretagne et de la commission locale de l'eau du SAGE Cher aval rappelle que le retour à une rivière plus vivante ne signifie pas l'arasement de tous les ouvrages. « Conservons un ou deux barrages à aiguilles, pour le patrimoine. » Josselin de Lespinay souhaiterait avant tout une étude économique objective. « Enlevez Beauval et Chenonceau, vous n'avez plus rien sur le Cher ! » Tollé dans les rangs des pro-barrages, l'Onema vient à son secours, « On considère la biodiversité comme une contrainte, mais c'est un patrimoine ! Nous avons comparé les données économiques à ces contraintes. Peut-on chiffrer le bénéfice qu'apporte la biodiversité ? »

(1) APIC 41 Association pour la promotion des intérêts des habitants de la CC val de Cher Saint-Aignan. (2) ONEMA : Office national de l'eau et des milieux aquatiques.

Henri Lemaire (correspondant local Nouvelle République du Centre-Ouest)
 

Le Cher baisse, la colère monte !

Article paru dans "La Montagne" du 26-10-2012

Montluçon : Les élus du bassin s’inquiètent du niveau de la rivière

Des élus de l’aggloméation se sont réunis dans le lit du Cher afin d’interpeller les pouvoirs publics sur le niveau trop bas de ce dernier. Eau potable et pêche sont les victimes de cette baisse. Selon les pêcheurs locaux, le niveau du Cher est plus bas de 11 mètres par rapport à la normale au barrage de Rochebut. Des élus de l’aggloméation montluçonnaise n’ont pas hésité à descendre dans le lit de la rivière, au déversoir du pont de Saint-Jacques, afin de prouver cette baisse inquiétante, hier matin.

« De l’énergie perdue »

« L’Éat nous demande de nous mobiliser sur des plans de prévention de catastrophes qui, heureusement, n’auront jamais lieu comme la rupture du barrage de Rochebut. Le barrage est centenaire et solide.

Cette gesticulation est de l’énergie perdue !, s’insurge Daniel Dugléy, le président de la Communauté d’agglomération. Il faut se mobiliser sur autre chose comme la création d’une retenue d’eau en amont. Ceux qui prétendent sauver l’environnement en interdisant les constructions de barrage pourrissent en fait l’environnement ! Le Cher est devenu une succession de mares. »

De cette sécheresse déoule un second problème, celui de la qualité de l’eau. « Pour avoir de l’eau potable au robinet, on est obligé de la charger en produits chimiques, ce qui n’est pas bon pour la santé et a un coût financier. Une réserve d’eau est nécessaire pour pomper de l’eau beaucoup moins sale. »

Steve Leroy, président de l’Union des Pêcheurs Bourbonnais, s’était joint aux élus. Comme ces derniers, le niveau extrêmement bas inquiète les pêcheurs. La qualité du poisson dépend de la qualité de l’eau. Le niveau trop bas du Cher a permis à l’élodée du Canada de se développer. Cette plante invasive aime particulièrement les eaux stagnantes.

Après ce « coup de colère» (*), les éus envisagent d’autres actions s’ils ne sont pas entendus par les pouvoirs publics.

(*) Une opération similaire s’était déjà déroulée en juillet 2011.

 

Les élus n’ont pas eu besoin de bottes pour aller dans le lit du Cher. - MONTLUCON Photo "groupe Centre-France Presse"

Les barrages du Cher canalisé n'ont pas résisté !

Les barrages à aiguilles du Cher n’ont pas résisté à la brusque montée des eaux entre dimanche et lundi.

Le Cher canalisé vient de vivre une catastrophe équivalente à celle qui s'était produite au début des années 1990, annonce Pierre Lestoquoy, président du Syndicat du Cher canalisé. Effectivement, le spectacle est désolant. Les barrages à aiguilles du Cher n'ont pas résisté à la brusque montée des eaux puisque le débit du Cher est passé de 20 m3/s dimanche, à 8 h, à 86 m3/s lundi, à 2 h.Le pic se situe entre dimanche 20 h (30 m3/s) et lundi, 2 h. Les barrages de Civray, Bléré, Nitray et Roujoux (Indre-et-Loire) ont successivement explosé dans la soirée suite à cette hausse importante de débit, donc de pression. Juste avant, celui de Chissay avait été un peu soulevé.
Mais ce phénomène naturel imprévisible n'est pas le seul à expliquer l'importance des dégâts. C'est double peine pour les barrages car le manque de moyen pour leur entretien et celui de la rivière est pointé du doigt par Pierre Lestoquoy : « Nous avons des soucis de structure et la domanialité du Cher n'est pas réglée. On répare avec des bouts de ficelle car il n'y a pas de budget et il faut contenter les utilisateurs pour essayer de conserver des emplois. On fait en sorte que les barrages fonctionnent. »

L'élu rappelle qu'il faut gérer dix barrages avec trois agents et que le phénomène du week-end n'est pas une crue qui s'anticipe, mais une brusque montée des eaux. Dans ces conditions, il n'y a pas assez de personnel pour s'occuper de tous les barrages en même temps.
La semaine dernière, une première vague de pluie a fait monter les eaux, mais les agents ont nettoyé et régulé tous les barrages. Jeudi, le barrage vanne-toit de Bray, en aval de Saint-Aignan a été abaissé pour une réparation créant une brusque montée des eaux (25 cm en cinq heures) et un lessivage des herbiers de la rivière. Ceux-ci ont bouché les barrages de Chissay et Montrichard. Samedi, les agents ont dû nettoyer de ce côté-là.
En fin de semaine, les barrages étaient à niveau normal, mais, dimanche, avec l'équivalent d'un mois de pluie tombé en quelques heures, le niveau du Cher a pris rapidement 50 cm avec des vitesses de 10 cm par heure. Cette surpression et les bouchons créés par les herbes ont fait céder les barrages. M. Lestoquoy estime entre 200.000 € et 300.000 € le montant de réparation des dégâts. Sachant que le budget annuel du syndicat est de 350.000 €, il va falloir trouver des solutions !

I. Roullet
La colère des Amis du Cher
Le président de l'association des Amis du Cher canalisé, Lionel Chanteloup, exprime sa colère suite aux dégâts intervenus sur le Cher dimanche.
Lionel Chanteloup souligne : « On avait constaté, début octobre, une hausse importante de la lame d'eau sur le déversoir. Samedi, une vigilance orange était déclenchée par Météo France pour de fortes pluies avec risque d'inondation sur notre département à partir de 16 h et jusqu'au dimanche 16 heures. Cela imposait une régulation, certes préventive, du débit par des brèches importantes sur les barrages. Maintenant, il va falloir réparer tous ces dégâts dans un contexte financier actuellement difficile ! »
Et le président ne mâche pas ses mots : « J'accuse la gestion administrative, qui se situe hiérarchiquement au-dessus du Syndicat du Cher canalisé, faite par des bureaucrates sans connaissance du fonctionnement des barrages à aiguilles, d'être responsable des dégâts. »

Bigny-Vallenay : Chantier DRAC/SRA CENTRE n°0571/12

"Historique: Au cours de l'année 2011, lors d'une prospection à pied sur les rives du Cher sur la commune de Bigny-Vallenay, il est découvert des pieux assez imposants fichés dans le lit du Cher et visibles uniquement à l'étiage. Ce dispositif en rive gauche est à quelques centaines de mètres du Château de Bigny. Un chemin, aujourd'hui communal, amène à cet endroit fréquenté par les pêcheurs. Les pieux observés dépassent du lit de gravier d'une dizaine de centimètres. Un peu plus d'une douzaine de pieux sont apparents et semblent implantés comme des palées* de 3 pieux pour certains. Au milieu de cet ensemble apparaissent des morceaux de grès travaillés et brisés. Le premier sentiment à la vue de ces objets, fait penser à des morceaux de sarcophages. Le niveau d'eau du Cher étant particulièrement bas en cet été 2012, il est décidé de demander une autorisation de sondage à la DRAC Centre pour étudier et identifier ce dispositif. Concernant les morceaux de grès, il est à noter que le site se trouve à moins de 200m, en aval et en rive opposée du Prieuré d'Allichamps sur la commune de Bruère-Allichamps où de nombreux sarcophages ont été découverts tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Le site qui nous intéresse se trouve juste en face du Moulin des Bordes connu depuis le XIIème siècle sur la paroisse d'Allichamps...."

 

Lire la suite ici : http://archeo03.fr/Bigny2012.html

 



 

* Selon "Le Petit Larousse" :   La palée (nom féminin) est un rang de pieux ou de palplanches soutenant un ouvrage en terre, en maçonnerie ou en charpente.

Des sarcophages dans le lit du Cher

Bigny-Vallenay :

Les archéologues fluviaux continuent les fouilles dans le lit du Cher sauvage; Ils y ont découvert les restes d'anciens sarcophages...

L'article paru dans "L'Echo du Berry"
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Un moulin dans le lit du Cher, à Vallenay (18)

Annie Dumont

Cela fait plusieurs semaines que l'équipe d'archéologues se "baigne" dans le lit du Cher, à la recherche des vestiges d'un ancien moulin à eau qui pourrait dater du 11ème siècle (datation par carbone 14 en cours); L'équipe, dirigée de main de maître par Mme Annie Dumont, archéologue fluviale de grande renommée a retrouvé des pieux et des morceaux ** de pierres de meules dont des échantillons ont été envoyés au laboratoire pour en calculer la date.

**Mme Dumont précise qu'il ne sera probablement pas possible de découvrir des pierres complètes, puisque lors du démantèlement du moulin, à une date non définie pour le moment, les pierres en bon état ont probablement été emportées par les meuniers; Par contre, ces derniers jetaient les meules cassées ou usées dans le lit de la rivière!

Article paru dans la "Nouvelle République du Centre Ouest" en date du 12 juin 2012 - Les anguilles ont leur passe sur le Cher

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Pierre Lestoquoy, président du syndicat, présente le dispositif.

Le Cher est classé rivière à migrateur. Depuis plusieurs années, c'est aussi un sujet à polémique puisque l'État demande au syndicat du Cher canalisé de laisser baisser les barrages à aiguilles afin de faciliter la remontée des espèces. Mais les barrages abaissés à cette période de l'année empêchent de garder suffisamment d'eau pour les activités fluviales de tourisme, notamment autour du château de Chenonceaux.

Un compromis pourrait bien avoir été trouvé avec l'installation de passes à anguilles sur tous les barrages. Ces animaux ont l'habitude de remonter la rivière en été, non pour aller se reproduire, mais pour grandir et grossir. Ces passes permettraient donc de pouvoir remonter les barrages à la même époque et donc garder l'eau pour les activités fluviales.
Une première passe à anguilles vient d'être installée au barrage de Civray. Le syndicat du Cher canalisé, avec l'aide des services de l'État (Onema) et du conseil général, a fait appel à un concepteur spécialisé, Fish pass à Rennes.
Ce passage a été installé au bout du déversoir, près de la berge car les anguilles ont l'habitude de nager en bordure de rivière. C'est un ensemble de métal composé d'un canal d'amenée de 82 cm de long et d'une goulotte de 3,1 m avec une pente d'aval en amont, mais aussi une petite pente latérale. Le tout fait 71 cm de large. L'ensemble comporte des petits picots dans le fond pour faciliter la reptation des anguilles.
Cet équipement, installé vendredi dernier, a coûté 7.945 € financés à 80 % par le département, le reste étant à la charge du syndicat.
L'objectif est de suivre le fonctionnement de cette passe expérimentale avant d'étendre le dispositif aux autres barrages du Cher.

I.R.

Article paru dans la "Nouvelle République du Centre Ouest" en date du 03 avril 2012 - Motion pour la gestion des barrages du Cher

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Motion pour la gestion des barrages du Cher

"En fin de séance de conseil communautaire, jeudi soir, Jean-Pierre Pestie, délégué d'Athée-sur-Cher soumettait au vote de l'assemblée une motion sur la gestion des barrages du cher. « Une motion préventive afin d'éviter une manifestation comme l'an dernier alors que le Cher était au plus bas », précisait-il [NDLR : 14-06-2011, manifestation contre l'abaissement du barrage de Civray-de-Touraine].

Motion : durant la période de sécheresse du printemps 2011, faute de disposer de passes à poissons migrateurs, les barrages sont restés baissés et le Cher canalisé, en certains endroits, a été réduit à un filet d'eau. Tout usage de l'eau est devenu impossible et le stress hydrique prolongé a exercé des effets dévastateurs sur la ressource halieutique sédentaire. Cette situation, qui avait soulevé l'indignation des élus et de tous les usagers, pourrait se reproduire en 2012, les conditions climatiques s'inscrivant dans une trajectoire identique à celle de l'an passé.
Les élus de la CCBVC ne peuvent admettre que la gestion du cours d'eau soit faite au seul profit des poissons migrateurs au mépris des considérations économiques les plus élémentaires. Les barrages ont été construits pour réguler le débit du Cher. Relevés, ils constituent une réserve d'eau superficielle de 6 millions de m3, indispensable durant des périodes d'étiage critiques. Ils permettent également d'alimenter les nappes alluvionnaires.
Dans les circonstances actuelles, nier l'utilité des barrages en laissant s'écouler à la mer les trop rares eaux de pluie, serait irresponsable. Au nom du principe de précaution inscrit dans la constitution et du principe de l'équilibre des usages, inscrit dans la loi sur l'eau de 2006, les élus de la CCBVC demandent aux services préfectoraux d'autoriser la remontée des barrages dans les plus brefs délais. Alain Kerbriand-Postic, conseiller général du canton en charge de ce dossier, rappelait les derniers accords obtenus des services de l'État : barrages relevés plus tôt, celui de Civray au 20 mai, la construction d'une passe à anguilles et d'une passe à poissons sur ce dernier, barrages baissés au 15 novembre au lieu du 15 octobre ainsi que le lancement d'une étude sur l'aspect économique et touristique du Cher.
Jean-Pierre Pestie y opposant alors la préservation de la ressource en eau, la motion a été votée à l'unanimité."

Motion de la Communauté de Communes de Bléré-Val de Cher
Motion CCBVC.pdf
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Motion pour la gestion des barrages sur le Cher : La réponse du Préfet de l'Indre-et-Loire.
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Communiqué de presse

Cher canalisé : Valoriser l'aménagement touristique et économique de la vallée du Cher tout en respectant la réglementation environnementale

 

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Communiqué de presse Préf 37-CG37.pdf
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Article paru dans la "Nouvelle République du Centre Ouest" en date du 13 décembre 2011 - Promouvoir la vallée du Cher

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L'association pour le Développement de la Vallée du Cher et des territoires limitrophes a tenu son assemblée générale à Reugny, dans l'Allier. Elle a rassemblé des adhérents de la Creuse, de l'Allier, du Cher, du Loir-et-Cher et de l'Indre-et-Loire.
L'assemblée a approuvé le rapport d'activités 2010, parmi lequel figurait l'édition d'une nouvelle carte touristique de la vallée du Cher, tirée à mille exemplaires, ainsi que les comptes financiers 2010.
Pour l'année 2012, deux actions importantes sont envisagées. D'une part, la refonte et la mise à jour du site Internet de l'association, par Jacques Romain, président de l'Entente des Canaux du Centre France, au titre de conseiller technique, comme le prévoient les statuts de l'association. D'autre part, l'édition d'une plaquette présentant l'ensemble de la vallée du Cher, de la source au confluent, avec ses atouts touristiques.
Pour relancer l'activité touristique de la vallée du Cher en amont, sujet abordé par les élus de la Creuse, l'idée des chemins de randonnée a été émise. Les deux documents l'un sur l'aménagement de la voie d'eau du canal du Berry, présenté par André Barre, président de l'Arecabe (*), l'autre sur la gestion de l'eau en France, présenté par Jean-Pierre Pestie, pourront être diffusés aux adhérents de l'association.
D'autres sujets ont été abordés tels que le barrage de Chappe à Bourges qui, si le niveau d'eau est abaissé, aura des conséquences sur la navigation du canal ou encore sur les retenues d'eau par les barrages nécessaires pour la ressource en eau et la préservation de zones humides. Deux représentants de l'association Jean-Jacques Rabier, pour le Loir-et-Cher, et Jean-Pierre Pestie, pour l'Indre-et-Loire, ont été désignés dans de la mise en place d'un comité de pilotage sur l'avenir de la vallée du Cher (partie canalisée) par ces deux départements.
Jean-François Sommier, président de l'Avac, a été élu au conseil d'administration en remplacement de Jean-Marie Serelle, démissionnaire pour raison de santé. Une visite guidée du musée du canal de Berry, créé par René Chambareau, ancien membre de l'association, et géré par la communauté de communes, a clôturé l'assemblée générale.

(*) Association pour la réouverture du canal de Berry.

La Vallée du Cher, un trésor à exploiter

Article paru dans le Berry Républicain du 3 novembre 2010

L’association pour le développement touristique de la Vallée du Cher tenait son assemblée générale samedi dernier. L’occasion de présenter la nouvelle carte touristique Vallée du Cher distribuée aux adhérents.

Créée en 1982 par Roger Goemaere, l’association a pour objectif de promouvoir la vallée sur le plan touristique, susciter un regain d’intérêt pour la rivière, favoriser toute action d’aménagement et d’équipement et fédérer l’ensemble des forces vives de la vallée afin d’êre une véritable force de proposition.

Une quarantaine de membres compose l’association qui réaffirme sa volonté de poursuivre son effort « malgré un manque de moyens humains » constatait le président Rémy Pointereau.

« Mais nous devons essayer d’élargir l’initiative aux autres départements afin d’ouvrir le Cher aux habitants, nettoyer et aménager les rives pour faciliter l’accès aux randonneurs et aux vélos. »

La vallée, c’est trois cent soixante kilomètres de rives, « un véritable trésor à exploiter avec une vraie qualité de paysages » soulignait Michel Beaubijat, élu d’Ainay-le-Vieil.

Un constat que partage André Barre, secrétaire général adjoint et par ailleurs président de l’Arecabe (association pour la réouverture du canal de Berry, qui souligne l’engouement croissant pour la nature et la randonnée : « C’est une véritable attente de nos concitoyens. Il faut redonner à la vallée du Cher un attrait et une sécurité».

Manque de subventions

Côté finances, si le bilan est satisfaisant, l’association souffre pourtant d’un manque de subventions. Le guide Hachette Vallée du Cher, édité en 2005 en fait les frais puisque les diverses demandes effectuées auprès des conseils généraux, régionaux concernés et de l’Éablissement public Loire se sont soldées par une réponse négative. Dans un proche avenir, le fichier de la Vallée du Cher sera mis à jour pour faire appel à une cotisation plus large.

Projet d’une rencontre avec tous les acteurs

Une rencontre avec tous les acteurs riverains est également prévue par le biais d’une conférence de Joseph Picard, ancien directeur de l’Épala (Établissement public pour l’aménagement de la Loire et de ses affluents).

Le bureau reste inchangé : président, Rémy Pointereau ; vice-présidents, Bernard Barreaux, Claude Chanal, Jean Germain, Yves Lebras, Pierre Lestoquoy ; secrétaire général, Jean-Jacques Rabier et son adjoint André Barre ; trésorier, William Pelletier secondé par Jean-Marie Serelle.

Article paru dans le Berry Républicain du 3 novembre 2010
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