Le syndicat mixte Nouvel Espace du Cher (NEC) ex syndicat du Cher canalisé
Depuis le 1 janvier 2018 cette nouvelle structure a pour objet l’exercice d’une partie des compétences de gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI) attribuée au bloc communal via les interco par la loi modernisation de l’action publique et d’affirmation des métropoles, premier volet de la réforme territoriale ; pour le compte de ses membres à l’exclusion de l’exploitation et l’entretien des ouvrages de protection contre les inondations, notamment les digues présentes sur le bassin du Cher canalisé, soit :
1° L’aménagement d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique.
2° L’entretien et l’aménagement d’un cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau, y compris
Les accès à ce cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau.
3° La protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones
humides ainsi que des formations boisées riveraines.
Constitution et périmètre
Constitué en syndicat mixte entre les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre :
1 Communauté de communes Val de Cher Controis pour la partie de son territoire située sur le bassin hydrographique du Cher de Noyer sur Cher à Chissay en Touraine.
2 Communauté de Communes Bléré Val de Cher pour la partie de de son territoire située sur le bassin hydrographique du Cher.
3 Communauté de Communes de Touraine Est Vallées pour la partie de son territoire située sur le bassin hydrographique du Cher.
4 Tours Métropole Val de Loire pour la partie de son territoire située sur le bassin hydrographique du Cher.
Soit l’ensemble des cours d’eau et zones humides du bassin versant allant de Noyer-sur-Cher 41 à Savonnières 37.
Marc MIOT
à lire aussi, l'article paru dans la Nouvelle République le 28 février dernier :
Le cri du coeur de Jean-Pierre
Le Cher victime de la malédiction.
Pour le Cher, sa grande soeur la Loire s’approprie tous les honneurs. Depuis la Renaissance, les rois de France lui donnent sa renommée en y faisant construire de magnifiques châteaux sur ses rives. Il faut que deux femmes Diane de Poitiers, la favorite du roi Henri II, et la reine Catherine de Médicis s’intéressent à un petit château riverain du Cher et en fassent le prestigieux château de Chenonceau pour sortir la rivière de son oubli. Las, le château, maintenant labélisé « Val de Loire », s’est dissocié des rives qui l’ont vu se construire. Y-a-il seulement un étranger sur dix l’ayant visité qui sait que le Cher coule sous ses arches ?
Le Cher, dans le milieu du XIXème siècle croit enfin tenir sa revanche. Sa canalisation dans le prolongement du canal de Berry capte toute la navigation commerciale en provenance du Massif Central et ringardise la marine à voile de la Loire. Ses barrages à aiguilles, issus du génie créateur de l’ingénieur français Charles Antoine Poirée, sont copiés dans l’Europe entière. Las, vingt ans après le chemin de fer ruine la navigation sur le Cher et la rivière retombe dans l’inutilité et l’indifférence. Mais le Cher ne pourrait-il pas retrouver sa grandeur dans la navigation de plaisance ? Las, il y a la loi sur l’eau qui nécessite de coucher les barrages neuf mois sur dix afin de faciliter la migration des aloses.
Pour écrêter ses crues et minimiser ses étiages, la Loire bénéficie d’un grand barrage à Villerest. Le Cher avec son régime assimilé à celui d’un oued avait lui aussi besoin d’un barrage de soutien. Jugé d’utilité publique, il avait été décidé de le construire à Chambonchard. Las, les études terminées, les fermes expropriées et 90 MF dépensés, en 2002 la Ministre de l’Ecologie annule le projet. Avec le réchauffement climatique et sans régulateur de débit, le Cher devient la bête noire des départements qu’il traverse. On le rend responsable de désastreux étiages allant jusqu’à empoisonner les chiens qui se baignent dans le peu d’eau qui lui reste…
Son histoire en est la preuve, le Cher est né sous le signe de la malédiction et malheur à celui qui essayerait de prendre la défense de cette rivière maudite.
Jean-Pierre Pestie.
DISPARITION DES MIGRATEURS ET PLURIFACTORIALITE
Un forum s’est tenu à Vierzon le 13 octobre 2017 en présence du Directeur de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne afin d’affiner le plan d’adaptation aux changements climatiques.
J’avais préparé une question que j’ai pu poser lors du débat :
« Dans la période 2007-2017, les poissons migrateurs ont disparu du bassin de la Loire. Pensez-vous que cette disparition est due à l’augmentation de la température de l’eau, liée aux changements climatiques ou à la pollution chimique de l’eau, sachant que dans cette période l’hydro-morphologie du bassin n’a strictement pas changé ? »
L’animateur du débat a demandé au Directeur d’une délégation interrégionale de l’Agence Française de Biodiversité qui était dans la salle de répondre à ma question. Sa réponse a été longue. Pour la résumer, ce Directeur a reconnu que les migrateurs étaient en voie de disparition. Il a évoqué une cause plurifactorielle de cette situation (barrages, élévation de température, eaux basses et stagnantes, pollutions diverses, efflorescence des algues et des plantes, bouchon sédimentaire à l’estuaire de la Loire, etc, etc…), et le temps très long nécessaire à la résilience de la biodiversité à l’issue de travaux d’amélioration.
Je tiens à m’inscrire en faux quant à une cause soit disant plurifactorielle...
Lire les raisons de Jean-Pierre dans le document joint :
Disparition des migrateurs et plurifacto[...]
Document Adobe Acrobat [628.5 KB]
REMEDIER AUX ABERRATIONS DISPENDIEUSES DE LA LEMA ET DE LA GOUVERNANCE DE L’EAU.
La Directive Cadre Européenne (DCE) de 2000 implique une obligation de résultats sur la restauration de la qualité de l’eau en laissant aux États-membres le choix des moyens pour les atteindre. Promulguée en 2006, la loi française sur l’eau et les milieux aquatiques, la LEMA, comporte, en tant que moyen, le principe de continuité écologique défini comme la libre circulation des espèces et des sédiments. Par rapport à la stricte transposition de la DCE, il s’agit d’une contrainte franco-française dont l’application a de graves conséquences socio-économiques : suppression de la plupart des usages existants sur les cours d’eau et impossibilité de développer leurs formidables potentialités dans la régulation des débits, la transition énergétique, et le tourisme. De plus, la continuité écologique s’avère totalement inadaptée aux effets des changements climatiques qui nécessiteraient d’aménager les cours d’eau pour une utilisation pertinente de l’eau de pluie afin de pallier les excès météorologiques de plus en plus fréquents d’inondations et de sécheresses. Dernière tare et non la moindre, la continuité écologique n’a aucun impact sur la mauvaise qualité chimique des eaux de surface...
Lire la suite de l'étude dans le document joint ci-dessous.
LEMA aberrations de la loi et de la gouv[...]
Document Adobe Acrobat [703.1 KB]
Lettre ouverte aux candidats à la présidentielle : LA QUALITE DES EAUX FAIT-ELLE PARTIE DE VOS PREOCCUPATIONS ?
L’humanité a pris conscience que l’eau douce était un bien précieux et vital pour la majorité des espèces, dont les hommes, vivant sur la planète. En 1992, une loi française qualifie l’eau de « patrimoine commun de la nation ». Cette prise de conscience s’est traduite par des lois visant à la restauration de la qualité des eaux superficielles et à la préservation de la ressource. Promulguée en 2000, la Directive Cadre Européenne (DCE) exige une obligation de résultats sur la restauration de la qualité de l’eau tout en laissant aux Etats-membres le choix des moyens pour les atteindre. Issue d’une transposition de cette directive européenne, la loi française sur l’eau et les milieux aquatiques, la LEMA, est promulguée le 30 décembre 2006. Elle comporte, en tant que moyen, le principe de continuité écologique défini comme la libre circulation des espèces et des sédiments. Cette transposition obéit essentiellement à un groupe d’écologistes idéologues visant un retour aux cours d’eau naturels.
Lire la suite de la lettre ouverte dans le document ci-joint :
Lettre ouverte aux candidats à la présid[...]
Document Adobe Acrobat [544.1 KB]
Amendement de la loi française sur l'eau par la modification de l'article L214-17 du code de l'environnement
I. La loi française sur l’eau.
La Directive Cadre Européenne (DCE) de 2000 implique une obligation de résultats sur la restauration de la qualité de l’eau en laissant aux Etats-membres le choix des moyens pour les atteindre. Dans son annexe 5, la DCE suggère que la continuité écologique pourrait être un moyen. Issue de la transposition de cette directive européenne, la loi française sur l’eau et les milieux aquatiques, la LEMA référencée N° 2006-1772, est promulguée le 30 décembre 2006. Elle comporte, en tant que moyen, le principe de continuité écologique défini comme la libre circulation des espèces et des sédiments. Elle s’appuie principalement sur :
- Le code de l’environnement,
- Le code général de la propriété des personnes publiques,
- Le code rural,
- Le code de la santé publique,
- Le code général des collectivités territoriales.
L’article L214-17 du code de l’environnement sert de base à l’article 6 de la loi qui définit la notion de continuité écologique et de son intérêt pour la ressource piscicole. Il stipule dans le second alinéa que l’autorité administrative établit, pour chaque bassin et sous bassin :
Une liste de cours d’eau, parties de cours d’eau ou canaux parmi ceux qui sont en très bon état écologique ou identifiés par les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l’atteinte du bon état écologique des cours d’eau d’un bassin versant ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs vivant alternativement en eau douce et en eau salée est nécessaire, sur lesquels aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s’ils constituent un obstacle à la continuité écologique.
Lire la suite de la proposition d'amendement en téléchargeant la pièce jointe
Document Adobe Acrobat [522.7 KB]
La LEMA : loi sur l'eau 100% contre-productive
La Directive Cadre Européenne (DCE) de 2000 implique une obligation de résultats sur la restauration de la qualité de l’eau en laissant aux Etats-membres le choix des moyens pour les atteindre.
Promulguée en 2006, la loi française sur l’eau et les milieux aquatiques, la LEMA comporte, en tant que moyen, le principe de continuité écologique défini comme la libre circulation des espèces et
des sédiments. Par rapport à la transposition de la DCE, il s’agit d’une contrainte franco-française dont l’application a des conséquences socio-économiques catastrophiques : suppression de la
plupart des usages existants sur les cours d’eau et impossibilité de développer leurs formidables potentialités dans la régulation des débits, la transition énergétique, et le tourisme. De plus, la
continuité écologique n’a aucun impact sur la mauvaise et inacceptable qualité chimique des eaux de surface et s’avère totalement inadaptée aux effets des changements climatiques.
Il était admis que la continuité écologique des cours d’eau, signifiant la suppression des obstacles et le retour à une hydro-morphologie proche de l’état naturel, favorisait en dehors des
périodes d’étiage la biodiversité et la reproduction de la faune aquatique. Des écologistes continuent à proclamer ces vertus en se référant à des études scientifiques. Mais aujourd’hui, d’autres
études scientifiques sont rapportées qui démontrent que la corrélation entre l’hydro-morphologie et la biodiversité n’est que très faible ou inexistante. Ces résultats contradictoires
accréditent l’hypothèse qu’une autre pression déterminante interagit sur l’état de l’écosystème aquatique ou que l’écosystème lui-même a atteint un état irréversible. La pression n’est autre
que la pollution chimique. Le degré de la pollution chimique de l’eau et des sédiments gouverne aussi la biodiversité des milieux aquatiques, indépendamment de la continuité des cours d’eau. Comment
espérer voir prospérer la biocénose et notamment la faune benthique invertébrée (l’un des indices de la qualité biologique de l’eau) dans une eau et des sédiments pollués par des produits toxiques
pour tous les êtres vivants ? Faut-il que le principe de continuité soit devenu un dogme pour nier cette évidence !
...
Lire la suite de l'analyse de Jean-Pierre Pestie dans le document à télécharger
Document Adobe Acrobat [273.4 KB]
Ségolène a dit, mais ça c'était avant :
Vallée du Cher - L'association pour la défense et le développement touristique de la vallée du Cher et des territoires limitrophes !
Nous sommes ravis que votre chemin ait croisé nos pages Internet. Ici, vous pourrez en savoir plus sur notre association et sur ses membres, vous renseigner sur nos activités et faire notre connaissance.
Nous serions heureux de pouvoir vous souhaiter la bienvenue dans notre association!
La vallée du Cher
- Le cours du Cher
- Des hauts et des bas
- Des paysages variés
- Le canal de Berry
- Les joyaux de la Vallée
-
Les activités sur l’eau…
-
…à pied, à vélo, à cheval !
-
La Vallée gourmande
Long de 367 km, le Cher est la 14ème rivière de France… Il est aussi l’un des principaux affluents de la Loire (avec l’Allier, la Vienne et la Maine).
Montluçon, Saint-Amand-Montrond et Tours sont arrosées par ses eaux.
La rivière prend sa source à Mérinchal (département de la Creuse, dans le Limousin), à 713 mètres d’altitude. Elle traverse ensuite l’Auvergne (départements du
Puy-de-Dôme et de l’Allier) et la Région Centre (départements du Cher, du Loir-et-Cher, de l’Indre, et d’Indre-et-Loire).
Sur près de 300 km, la rivière laisse aller son cours librement. La Vallée, tout d’abord peu encaissée, fait place à des gorges étroites (terrain imperméable
composé notamment de granit et de gneiss). Après le barrage de Rochebut, à partir de Lavault-Sainte-Anne (Allier), le Cher, sinueux, coule sur des terrains à faible pente (0,53
m/km), perméables, secondaires et tertiaires, dans une large plaine alluviale. La largeur de son lit est plutôt constante (de 80 à 100 m).
A partir de Saint-Aignan (Loir et Cher), la rivière est canalisée jusqu’à Tours (milieu du XIXème siècle), dans le prolongement du canal de Berry. Montluçon et
Tours sont ainsi reliées par voie d’eau. 16 écluses et barrages viennent alors ponctuer son cours, devenu majestueux. La Vallée du Cher prend alors des airs empruntés à ceux de la
vallée de la Loire… D’ailleurs, ne vous méprenez pas : l’élégant château de Chenonceau enjambe bien le Cher !
La Vallée ne bénéficie pas d’une importante pluviométrie, de par la situation de son haut bassin. De ce fait, le régime hydrologique est
caractérisé par de fréquentes et sévères sécheresses en été, surtout sur sa partie en amont.
A cela, s’ajoutent l’abaissement de la nappe profonde du cénomanien dans le Val de Cher (alors qu’elle est la principale ressource locale) et le développement de
l’irrigation en Champagne berrichonne à partir de la rivière.
A Montluçon, il est devenu nécessaire d’augmenter le débit naturel par des lâchures du barrage EDF de Rochebut et du Prat (1,3 m3/s).
Le projet (abandonné depuis) de la retenue de Chambonchard, en amont de Montluçon, devait permettre de maintenir un débit suffisant au niveau de Montluçon et de
Selles-sur-Cher, l’objectif initial étant l’irrigation de 10 000 à 20 000 ha en bordure de vallée.
L’imperméabilité des sols de son cours supérieur fait que les pluies (pourtant peu fortes) rendent le débit de la rivière très irrégulier. Mais bien que la Vallée
du Cher puisse subir des crues parfois violentes, le souci reste de maintenir une réserve suffisante en eau, afin de satisfaire les besoins.
Quelques chiffres repères :
- débit moyen de la rivière : de 5 à 40 m3/s.
- en 1989 et 1990, le débit est descendu à 1 m3/s à Montluçon (à 67 km de la source).
- en période de crue décennale (la ville la plus exposée est Montluçon), le débit peut monter jusqu’à 450 m3/s
- en 1940, crue de fréquence centennale : le double a été enregistré.
Concernant la qualité de l’eau, celle-ci est jugée très moyenne à partir de la confluence avec la Tardes, puis franchement mauvaise à la sortie de Montluçon (rejets domestiques et industriels de l’agglomération) ainsi qu’après sa rencontre avec l’Aumance (polluée par les rejets industriels de la commune de Commentry).
La région des Combrailles correspond à un pays rustique, de plateaux et de collines. Beaucoup d’étangs viennent rythmer le paysage et vous pourrez
rencontrer nombre de charolais.
Le Boischaut Sud (à partir de La Châtre) est, quant à lui, verdoyant et bocager. Quelques vallées encaissées et espaces boisés ponctuent le paysage. Il devient Boischaut Nord
(vers Valençay) où se relayent plateaux, bois, prairies et vallées.
Entrez ensuite dans la Champagne berrichonne, vaste plateau, dont la vocation première est avant tout céréalière (colza, orge, blé…). Sa palette de couleurs, de par ses
cultures, vous étonnera !
Dans l’Allier, venez vous promener dans les 10 000 hectares de la forêt de Tronçais, la plus belle chênaie d’Europe ! Les plus vieux chênes ont 350 ans… Domaine royal de
chasse sous François Ier, la forêt devient futaie sous l’impulsion de Colbert, pour notamment la construction des navires. Vous pourrez observer la faune, très riche, ou vous reposer au bord des
nombreux étangs. A moins que vous ne préfériez pratiquer une activité nautique.
A Vierzon, une autre forêt vous invite à la balade. Peut-être pourrez-vous apercevoir un cerf, une biche, un chevreuil, un sanglier, ou encore une bécasse ? Cette forêt
recense des pins et bruyères, mais elle compte également nombre de chênes. Elle est très riche en espèces végétales et animales (connaissez-vous l’aigle botté ?).
Continuez, et tout près, la Sologne vous ouvre ses portes. Outre son extrême variété biologique, elle vous fera découvrir, sur 500 000 ha, ses mille étangs, ses pins et ses
bruyères. Le gibier n’a qu’à bien se tenir, la Sologne est terre de chasseurs !
Enfin, avec la ville de Montrichard, la Touraine s’annonce : murs de tuffeau, demeures troglodytes... Les villes et villages se succèdent ainsi jusqu’à Tours.
Comment ne pas parler du Cher, sans évoquer le canal de Berry, son compagnon de « route » depuis Montluçon (Allier) jusqu’à Noyers-sur-Cher (Loir-et-Cher) où il
se jette dans la rivière alors canalisée ?
Afin de faciliter le commerce, le canal de Berry est construit au XIXème siècle, sous l’impulsion de Napoléon. Pendant plus d’un siècle, le canal est très actif et transporte
nombre de matériaux (charbon, minerai de fer, calcaire, sable, ciment, bois…).
Concurrence oblige (entre autres), le canal est déclassé en 1955 et vendu aux communes traversées. Certains tronçons sont même comblés. La réhabilitation du canal est l’un
des objectifs pour le développement du tourisme. Aujourd’hui, il est d’ailleurs possible de se balader le long des chemins de halage, ou de naviguer sur certaines portions.
La rivière s’enorgueillit des richesses patrimoniales égrainées tout au long de son cours. C’est que la vallée du Cher a profité du rayonnement d’illustres
sieurs et de belles dames de la région : le Duc Jean de Berry, Charles VII « le petit roi de Bourges », et son célèbre argentier Jacques Cœur, Talleyrand, Catherine de Médicis, Diane de Poitiers… et
dans un autre registre, les écrivains Alain-Fournier ou George Sand…
Il est alors bien naturel que la route touristique Jacques Cœur et celle des Dames de Touraine ont souhaité rassembler quelques uns des plus sites de cette Vallée, pour
vous les faire découvrir…
Du château forteresse au château Renaissance, laissez-vous vous conter l’histoire de France… et abandonnez-vous au charme des plaisantes cités médiévales de la Vallée !
Les musées vous instruiront également : archéologie régionale, mais aussi porcelaine, automobiles, locomotives à vapeur… Choisissez en fonction de vos centres
d’intérêt, vous n’avez que l’embarras du choix !
Promenez-vous dans les jardins : appréciez leur dessin harmonieux ou grisez-vous des parfums nuancés. Souvent, le château n’est pas loin et veille…
Le patrimoine religieux est lui aussi à l’honneur et vous invite à quelques moments de quiétude : entrez dans une église romane, un prieuré, une abbaye, une
cathédrale…
A partir de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), la rivière canalisée est propice aux balades fluviales.
Location de bateaux, courtes croisières, embarquement à bord d’une péniche ou d’un futreau (de la même famille que les gabares)… vous tentent ? Dans notre rubrique
« Liens amis et partenaires », sélectionnez les départements du Loir-et-Cher et d’Indre-et-Loire.
Vous recherchez des activités plus sportives, toujours liées à l’eau ? Du côté de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), vous pourrez descendre le Cher en
canoë-kayak.
Vous êtes adepte de la pêche ? La rivière est classée en 2ème catégorie piscicole. Elle est peuplée majoritairement par des espèces d’eaux calmes :
ablettes, brèmes, carpes, gardons et tanches, mais vous pourrez attraper également au bout de votre ligne quelques carnassiers : sandres, perches et silures.
Les randonnées pédestres sont nombreuses dans la Vallée. Partez en forêt de Tronçais (Allier), de Vierzon ou de Vouzeron (Cher) pour
une simple promenade, ou sac à dos, pour une vraie randonnée balisée. Découvrez la Sologne, quadrillée par de multiples sentiers. Empruntez le chemin qui traverse les prairies du Fouzon (à
Couffi, dans le Loir et Cher), site protégé « Natura 2000 ». Ne manquez pas, à Chabris (Indre), la boucle de Montcifray (classée espace naturel sensible) : vous pourrez y apercevoir des espèces
végétales à tendance méditerranéenne et… des orchidées sauvages ! Longez les rives de la rivière : depuis Chisseaux (Indre et Loire) jusqu’à Montrichard (Loir et Cher) pour une balade
nature de 10 km. Vous êtes citadins ? Découvrez le bord du Cher en ville, à Vierzon (Cher).
Emportez votre VTT et roulez le long du Cher depuis Savonnières (Indre-et-Loire), jusqu’à Tours ou Villandry. Ce tronçon fait partie des pistes « Loire
à Vélo » et vous garantit une agréable balade.
De nombreux centres équestres jalonnent la Vallée. Chacun vous proposera sa formule : petite balade d’une heure, randonnée de 2 jours… avec
peut-être en prime, les bords du Cher ou la visite d’un château !
Enfin, offrez-vous le luxe de contemplez la vallée depuis le ciel, en montgolfière (départements du Loir-et-Cher et d’Indre-et-Loire)…
Les activités ne manquent pas pour les enfants : découvertes pédagogiques (musées thématiques, parcs ludiques), rencontre avec les animaux (de la ferme ou de
pays lointains…), loisirs toniques… Renseignez-vous auprès des différents départements. A coup sûr, vous trouverez de quoi occuper votre bambin.
Profitez de votre escapade dans la vallée pour découvrir les spécialités de chaque région.
Touraine : les vins, bien sûr mais aussi les rillettes volailles et poissons, sans oublier le Selles-sur-Cher (fromage de chèvre AOC) et les petites
gourmandises de Tours.
Sologne : les gibiers, la célèbre tarte des sœurs Tatin.
Berry : les vins AOC (Quincy, Reuilly, Menetou-Salon, Sancerre, Valençay) et les autres (Châteaumeillant, Venesmes), les lentilles vertes (du Berry), la pyramide de
Valençay, le crottin de Chavignol et le Pouligny-Saint-Pierre (fromages AOC).
Auvergne : la saucisse sèche, le jambon, le Chambérat (fromage de vache).
Limousin : les châtaignes, le bœuf, le creusois : gâteau à base de noisettes, ou fromage de vache avec lequel vous pouvez faire un « fondu creusois ».
Agenda
Nous nous rencontrons régulièrement à l'occasion de manifestations diverses. C'est là que nous faisons des échanges, que nous nous réunissons autour d'un verre ou d'un café et que nous prenons des décisions importantes pour notre association.