Vous trouverez ici les études rédigées par nos membres.
Continuité écologique et Qualité de l’eau Ou l’art de mettre la charrue avant les boeufs
Tous les êtres vivants d’un cours d’eau ont besoin pour leur survie et leur développement d’une eau de qualité : une faible toxicité chimique et des paramètres physico-chimiques satisfaisants. Pour la plupart des espèces halieutiques, la continuité écologique du cours d’eau constitue un élément favorable en facilitant l’accès aux zones de nourriture, de reproduction et de protection. La continuité peut également homogénéiser les paramètres physico-chimiques (température et oxygénation) sur tout le linéaire d’un cours d’eau...
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Mesures pour l'eau potable.
C’est une certitude, le réchauffement climatique nous éloigne des conditions météorologiques idéales qui permettaient une recharge des nappes phréatiques chaque hiver. A partir du constat alarmant de l’état de ces nappes (Berry Républicain du 29/08/2017), Christian TSCHOCKE analysait les mesures à prendre pour sauvegarder l’eau potable en partant d’un postulat « à l’avenir, il n’y aura pas de problème sur la qualité de l’eau ». Aujourd’hui cette affirmation s’avère erronée et change radicalement l’efficience et la priorité des mesures à prendre.
En France, la qualité chimique des eaux superficielles et souterraines régressent sous l’effet des pollutions diffuses d’origine agricole et principalement celles des pesticides. Le Directeur de l’Agence de l’eau RMC (Rhône-Méditerranée-Corse) vient de lancer un cri d’alarme : « La contamination des rivières par les pesticides s’est durablement généralisée ». L’Agence Loire-Bretagne (l’AELB) reconnaissait que les territoires du bassin de la Loire moyenne étaient les plus dégradés comme en témoigne la quasi disparition des migrateurs dans l’ensemble du bassin de la Loire...
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Mesures pour l'eau potable1.pdf
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CHANGEMENTS CLIMATIQUES : IMPACTS ET DISPOSITIONS APPROPRIEES
Introduction.
L’accumulation des émissions des gaz à effet de serre va provoquer de conséquents changements climatiques qui affecteront l’ensemble de la planète. Les climatologues s’accordent sur les grandes tendances de ces changements : augmentation des températures et notamment celle des océans, la fonte des glaciers, la montée des océans et son corolaire, les submersions côtières. Malgré les accords internationaux récents et en supposant qu’ils soient respectés, ces émissions vont progresser jusqu’en 2050. Les climatologues affirment que dans nos pays tempérés, les dérèglements vont se caractériser par l’accentuation de la fréquence et de l’intensité des extrêmes climatiques. Ainsi pour les cours d’eau, ces dérèglements se traduiront par une augmentation de l’alternance et de la criticité des étiages et des crues. L’atténuation des deux saisons intermédiaires, printemps et automne, constituera également une autre caractéristique du changement climatique en France qui bouleversera la nature des cultures et la biodiversité. A noter également que les pluies excessives en dehors de la période hivernale s’éloignent des conditions idéales permettant la recharge des nappes souterraines. Depuis plusieurs années, les prémices de ces changements sont déjà observables. Afin de limiter les graves impacts de ces mécanismes sur les populations, l’activité économique et la biodiversité aquatique, il sera impératif de faire le meilleur usage des eaux de pluie. Nous allons examiner plus précisément les impacts de ces changements et les mesures à prendre concernant les étiages, les inondations et l‘augmentation de la température des eaux superficielles...
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Projet de développement du tourisme fluvial sur le Cher canalisé
"Aujourd’hui, le Cher canalisé est en très mauvais état. Les incertitudes liées au transfert de domanialité de la rivière engagé par l’Etat, les déboires rencontrés par la mécanisation de plusieurs barrages dans le Loir-et-Cher et le manque, depuis longtemps, de moyens financiers nécessaires à l’entretien des installations ont conduit à cette situation.
Et pourtant, le Cher canalisé constitue un site touristique exceptionnel par la beauté naturelle du cours d’eau, par l’extraordinaire richesse de ses trésors patrimoniaux et par sa proximité à un tissu très dense d’activités touristiques et de loisir..."
Par JP Pestie
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Tout savoir sur l'Alimentation en Eau Potable (AEP)
L’alimentation en eau potable (AEP) et l’assainissement des eaux usées appartiennent au « cycle court » de l’eau par opposition au « cycle long » qui concerne les cours d’eau depuis leur source jusqu’aux confluences et estuaires. La gestion des deux cycles de l’eau, dans laquelle interviennent l’Etat et bon nombre d’acteurs publics et privés, est pilotée par les agences de l’eau.
Les agences de l’eau.
Les agences de l’eau sont des établissements publics placés sous tutelle du ministère chargé de l’environnement. Il y en a six sur le territoire métropolitain. Elles affirment que leur politique est basée sur deux principes se résumant ainsi : pollueur-payeur et l’eau paie l’eau. Elles collectent auprès des usagers des redevances et les redistribuent sous forme d’aides financières censées améliorer la qualité de l’eau et restaurer l’hydro-morphologie des cours d’eau. Les redevances sont des taxes qui s’appliquent à la fois sur tous les prélèvements de la ressource (eau potable pour usage domestique et non potable pour usages agricole et industriel) et sur les activités polluantes...
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Projet de SDAGE 2016-2021 du bassin Loire-Bretagne : lettre ouverte à M. le président du Comité National de l'Eau.
Le comité national de l’eau est consulté sur les grandes orientations de la politique de l’eau, sur les projets d’aménagement et de répartition des eaux ayant un caractère national et sur les grands aménagements régionaux, ainsi que sur les projets de textes législatifs et réglementaires.
Il est composé de représentants des usagers, des associations, des collectivité territoriales, des représentants de l’État, des présidents des comités de bassin et de personnalités compétentes dans le domaine de l’eau, qui sont nommés par arrêté du ministre chargé de l’environnement. Son président est nommé par décret du Premier ministre. Son secrétariat est assuré par la direction de l’eau et de la biodiversité.
Le CNE est présidé par M. Jean LAUNAY, député du Lot.
Bourges, le 28 mars 2015
Jean-Pierre PESTIE, Président de l’Association pour la défense et le développement touristique de la Vallée du Cher et territoires limitrophes
à
Monsieur Jean LAUNAY, Député du Lot et Président du Comité National de l’Eau
4, Place Michelet – BP.99
46103 FIGEAC Cedex
Objet : Projet de SDAGE 2016-2021 du bassin Loire-Bretagne
Pièce jointe : Document formalisant les remarques et critiques au projet de SDAGE
Monsieur le Président,
Je vous adresse cette lettre dans le cadre de la consultation publique du projet de SDAGE 2016-2021 du bassin Loire-Bretagne. Le document joint formalise les principales remarques et critiques de ce projet. La politique de l’eau s’exerçant à l’échelon national, il est certain que les SDAGE en cours d’élaboration dans les autres bassins doivent avoir une grande similitude. En conséquence, nos principales critiques devraient s’avérer justifiées indépendamment du bassin considéré.
L’Association que je préside est impliquée depuis plusieurs années dans l’analyse de tous les problèmes posés par l’application de la loi française sur l’eau (LEMA). Au regard d’un risque sanitaire avéré, nous sommes convaincus que l’amélioration de la qualité chimique de l’eau est une priorité absolue face à tous les autres enjeux.
A ce jour, deux constats s’imposent :
- La politique agricole et la politique de l’eau sont interdépendantes. La restauration de la qualité chimique des eaux ne peut être atteinte qu’au prix d’une politique agricole concertée et adaptée se mettant au service des objectifs visés pour cette restauration (baisse drastique de la consommation des pesticides, modification des pratiques de culture, utilisation éventuelle d’OGM…)
- Le principe de continuité écologique sur lequel s’appuie la loi française est une aberration scientifique pour la restauration de la qualité chimique de l’eau. Le retour aux cours d’eau naturels prévu par la loi est sans impact sur la qualité chimique sinon celui d’accélérer l’exportation de notre pollution dans les milieux marins.
Nous avons fait parvenir à tous les parlementaires, début novembre 2014, un argumentaire pour expliquer l’intérêt d’un amendement de la loi permettant de faire de la lutte contre la pollution chimique une priorité absolue et de préserver l’équilibre des usages actuels et potentiels des cours d’eau avec les objectifs environnementaux.
C’est la première fois que nous nous adressons au Comité National de l’Eau. Nous avons confiance dans l’organisme consultatif et coordonnateur que vous présidez, qui dépend du Ministère de l’Environnement. Si vous le désirez, nous sommes prêts à vous rencontrer pour développer quelques aspects de notre analyse.
En vous remerciant pour le temps consacré à la lecture de notre document, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l’assurance de mes respectueuses salutations.
Jean-Pierre PESTIE
Consultation publique SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021
Le nouveau plan de gestion de l’eau à l’échelle du bassin hydrographique Loire-Bretagne est en cours d’élaboration. Il est soumis à l’avis du public avant son adoption fin 2015. Le SDAGE (schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux) et son programme de mesures, d’une part, et le PGRI (plan de gestion des risques d’inondation), d’autre part, fixeront pour 6 ans les objectifs à atteindre et les mesures à mettre en œuvre. Le programme de mesures du plan d’action fixera les actions à mettre en œuvre pour atteindre ou maintenir le bon état des cours d’eau à l’horizon 2020.
Ce document formalise les remarques et critiques de l’Association pour la défense et le développement touristique de la vallée du Cher au projet de SDAGE 2016-2021 du bassin Loire-Bretagne.
La restauration du bon état des masses d’eau est l’objectif majeur de la DCE et de la loi française sur l’eau, la LEMA. L’état des masses d’eau se caractérise par deux composantes distinctes : sa qualité écologique et sa qualité chimique.
L’application du principe de continuité des cours d’eau sur lequel s’appuie la LEMA permet d’améliorer la qualité écologique de l’eau. Mais ce principe accentue les pressions exercées sur le milieu aquatique lors d’étiages sévères et s’oppose à la plupart des usages des cours d’eau affaiblissant ainsi les retombées économiques existantes et potentielles. Par ailleurs, la continuité des cours d’eau n’a aucun impact sur la qualité chimique de l’eau qui s’avère infiniment plus difficile à améliorer que la qualité écologique. En effet, la plus grande quantité des produits chimiques est déversée dans la nature le plus souvent de façon diffuse. Les produits sont entrainés par des mécanismes naturels, le ruissellement et l’infiltration des eaux de pluie, vers les cours d’eau ou les nappes souterraines qu’ils polluent...
« Le Service de l’Observation et des Statistiques (SOeS) du Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) a récemment publié des données sur la présence de pesticides dans les cours d’eau et les eaux souterraines en métropole et dans les départements d’outre-mer (DOM). Ces chiffres, qui concernent l’année 2012, propose notamment d’en savoir plus sur la contamination globale des cours d’eau ou des eaux souterraines et permettent de découvrir la liste des pesticides les plus rencontrés dans ces eaux. Un état des lieux relatif à la conformité de ces « substances » vis-à-vis des recommandations de la Directive cadre sur l’eau (DCE) est également disponible.
Ainsi, 602 pesticides différents, dont 594 en métropole et 231 dans les DOM, ont été recherchés sur les 2 706 points de mesure utilisés pour la surveillance de la qualité des cours d’eau en 2012. Des pesticides ont été trouvés sur 89 % des points de mesure en métropole et sur 56 % dans les DOM (hors Guyane). Dans le cadre du suivi de la qualité des eaux souterraines, 586 pesticides différents, dont 583 en métropole et 185 dans les DOM, ont été recherchés au moins une fois. 38 % des substances recherchées en métropole ont été quantifiées au moins une fois dans les nappes en 2012. Dans les DOM, 16 % des substances recherchées ont été retrouvées. »
(Sources : http://www.eaufrance.fr/les-actualites/les-pesticides-dans-les-eaux en date du 17 mars 2015).
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REMARQUES SDAGE 2016-2021 V5.pdf
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Plan de gestion des poissons migrateurs PLAGEPOMI 2014-2019
1.Introduction.
La consultation organisée par la DREAL Pays de Loire est importante. Elle permet de vérifier l’adéquation du projet PLAGEPOMI 2014-2019 à chacun des territoires des SAGE(s) situés dans le bassin versant de la Loire. Mes remarques portent précisément sur les problèmes que nous aurions à traduire certaines mesures et recommandations du Plan Migrateurs dans l’élaboration des SAGE(s) Cher aval et Cher amont. Pour une meilleure compréhension, les remarques et recommandations ont été classées en trois catégories :
- Celles se rapportant au Cher canalisé, partie du Cher aval spécifique par la présence de plusieurs barrages transversaux
- Celles se rapportant à l’ensemble du Cher
- Celles, plus générales, se rapportant à la qualité de l’eau.
...
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Un projet d’intérêt général pour le Cher canalisé...
Depuis plusieurs années, le Cher « canalisé » fait couler… beaucoup d’encre. Le débat s’est intensifié avec la dégradation des barrages par des pluies diluviennes du 14 octobre 2012. Les barrages endommagés n’ayant pas encore pu être réparés à ce jour, les bancs de sable, les algues, la mousse et la jussie se disputent le lit de la rivière. Spectacle navrant et malodorant qui a le mérite de montrer ce que deviendrait le Cher en période estivale si les barrages étaient arasés.
Tout a été dit sur les problèmes du Cher canalisé : la loi sur l’eau (LEMA) qui rend les enjeux économiques et environnementaux contradictoires, les vicissitudes du transfert de domanialité, l’intransigeance des écologistes, les insuffisances de moyens du Syndicat... A l’évidence, les ressources du Syndicat, les actions subventionnées au coup par coup et les petits arrangements locaux ne sont pas à la hauteur des problèmes. Sans un changement drastique, les activités sont condamnées à disparaitre sur la plupart des biefs.
Seul un projet aux retombées économiques importantes donnera la volonté politique d’affronter les problèmes et de les résoudre. Ce projet existe. Il réside dans la navigation fluviale de plaisance, tourisme de nature par excellence, qui jouit d’un engouement croissant. Les ouvrages du Cher canalisé ont été faits pour la navigation marchande. Ce patrimoine peut retrouver une seconde vie au service de la navigation de plaisance.
Le modèle économique de la plaisance s’avère viable à deux conditions : le parcours fluvial doit présenter de réels attraits touristiques et permettre une période d’exploitation annuelle de six mois minimum. Par ajout d’infrastructures adaptées, le parcours de navigation Tours à Selles-sur-Cher peut devenir l’un des plus prisé de France. Outre l’incomparable patrimoine fluvial du Cher canalisé et du canal de Berry, les sites riverains donnent au parcours des atouts exceptionnels. A eux seuls, les sites de Tours, Chenonceau et Beauval garantissent son succès pour attirer professionnels et plaisanciers du fluvial. Nul doute qu’un tel parcours engendrera des retombées économiques substantielles et permettra de couvrir les frais de fonctionnement par les taxes d’usage.
Des investissements sont à réaliser dans les infrastructures: reconstruction de certains barrages, aménagements d’accueil (haltes nautiques), aménagements écologiques (passes à poissons). Dans la conjoncture actuelle, les collectivités territoriales concernées ne peuvent financer ces investissements. A l’inverse, les fonds européens sont en mesure de le faire à la condition que la Région Centre accepte de porter le projet.
Une étude commune aux Conseils Généraux du 37 et du 41 est menée pour l’aménagement du Cher canalisé prenant en compte les enjeux économiques et environnementaux. L’étude devrait parvenir à la même conclusion.
Les critiques et les coups de gueule ne sont pas inutiles. Mais le temps est venu de se mobiliser pour un grand projet d’intérêt général permettant de créer des emplois, de pérenniser les activités actuelles et d’élargir l’offre touristique en Touraine.
Jean-Pierre Pestie, Président de l’association pour le développement de la vallée du Cher et des territoires limitrophes.
Plaidoyer pour le développement d’un tourisme vert axé sur le Canal de Berry et le Cher canalisé de Selles-sur-Cher à Tours
Des milliers de bateaux circulent sur les rivières et canaux de France. Pourquoi pas chez nous ? Y aurait-il une fatalité pour que nos projets échouent ? Nous ne le pensons pas. Après une expérience malheureuse il faut savoir en tirer des conclusions et se ressaisir.
Nous avons dans notre vallée du Cher un formidable potentiel touristique insuffisamment exploité alors même qu’il peut être une source indispensable de vie économique. Développer le tourisme vert doit donc être considéré comme un enjeu de premier plan, compte tenu d’une forte demande dans ce secteur : la concurrence est grande et le temps presse.
En effet pour des raisons financières évidentes l’Etat souhaite se désengager du Cher canalisé dans sa globalité et propose le transfert des charges aux collectivités territoriales (communes, communautés de communes…) riveraines.
Pour que ce transfert soit acceptable par ces collectivités territoriales, il faut qu’elles y trouvent leur intérêt par un développement touristique au sens le plus large du terme. Pour engendrer une dynamique autour du Cher canalisé et du Canal de Berry , ce développement implique (liste non exhaustive) : ...
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Lettre ouverte à l'Agence de l'eau Loire-Bretagne
Dans le cadre de la consultation publique sur l'eau organisée par l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, l'Association vient d'envoyer une lettre ouverte au Président du Comité de bassin. Les arguments développés dans cette lettre résultent d'un travail de réflexion mené depuis de nombreuses années par l'Association relatif aux problèmes rencontrés sur le Cher et sa gestion en eau. Ces arguments ont été mis en perspective par rapport aux quatre questions importantes retenues par l'Agence de l'eau pour préparer son prochain Schéma Directeur applicable dans la période 2016-2021. La lettre constitue un plaidoyer pour l'amélioration des la qualité de l'eau par la diminution des rejets nocifs, l'accroissement des ressources par un meilleur usage de l'eau de pluie, le maintien de tous les usages des cours d'eau générateurs d'emplois et de retombées économiques substantielles et l'amélioration de la gouvernance par la simplification du schéma organisationnel de la gestion de l'eau. La lettre souligne également la notion très contraignante de continuité écologique introduite dans la loi française sur l'eau (la LEMA). L'application stricte de cette loi condamne de nombreux usages, souvent très anciens, et interdit tous les développements économiques et touristiques prometteurs liés aux cours d'eau. L'Association demande donc à l'Agence une application de la loi plus respectueuse des enjeux socioéconomiques.
Ouvrez le fichier pour prendre connaissance de cette lettre.
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Ressource en eau : enjeu principal du Cher
L’Association pour le Développement de la Vallée du Cher, créée en 1982, s’est donnée pour objectifs de :
- Promouvoir la vallée du Cher dans les domaines du tourisme,
- favoriser toute action d’aménagement et d’équipement permettant une meilleure exploitation touristique des cours d’eau,
- fédérer l’ensemble des forces vives de la vallée du Cher afin d’être une véritable force de proposition,
- susciter une gestion globale et solidaire de la rivière et de ses affluents.
Son Conseil d’Administration est composé d’élus, issus de tous les départements traversés par le Cher, connaissant les problématiques du cours d’eau et impliqués dans le développement économique et touristique de la Vallée.
Le présent document a été rédigé par plusieurs membres de l’Association, tous
membres du Bureau.
Aujourd’hui en France, les projets concernant une rivière sont les plus difficiles à mener à leur terme pour de multiples raisons. L’unité du bassin versant d’un grand cours d’eau ne correspond jamais au découpage administratif territorial. De plus, l’organisation nationale qui préside à la gestion de l’eau est compliquée par le nombre élevé d’organismes et d’acteurs impliqués. Certaines dispositions de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006 apparaissent contradictoires dans leur application sur les cours d’eau. Enfin la dernière difficulté est inhérente à la nature de l’eau. Toute modification envisagée sur le cours d’eau, même très locale, aura des conséquences à la fois en aval et en amont. Compte tenu de la diversité des usages, cette modification pourra provoquer un conflit d’intérêts entre les différents usagers.
S’agissant du Cher, le manque d’eau de plus en plus fréquent, devient le problème majeur vis-à-vis de la qualité biologique de l’eau, de la ressource halieutique et des usages. Ce problème avait déjà été soulevé il y a une trentaine d’années. La situation s’est encore dégradée durant la dernière décennie, due à une évolution aggravante des conditions climatiques.
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Le Cher : La faible déclivité de son parcours jusqu’à sa confluence avec la Loire à Villandry (Indre et Loire) donne de la rivière, l’image d’un cours d’eau tranquille.
Pour autant, cette
Ressource en eau.pdf
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La navigation de plaisance en vallée du Cher
Au début du XIX siècle, profitant de l'axe est-ouest de la rivière, la vallée est devenue un axe de navigation pour le transport marchand. Ainsi, la construction du canal de Berry de Montluçon à Noyers-sur-Cher et la canalisation du Cher naturel de Saint-Aignan à Tours, ont contribué par leur exploitation durant plus d'un siècle au développement économique et industriel de la France. Mais ces voies d'eau ont été les premières victimes de la concurrence du rail. Le Cher canalisé est radié de la nomenclature des voies navigables en 1926 et un décret prononce l'aliénation du canal de Berry en 1955.
Ce passé de navigation conduit à un patrimoine fluvial exceptionnel et à une densité d'ouvrages hors du commun: écluses, ponts canal, barrages à aiguilles, maisons éclusières, moulins...La plupart des régions françaises exploitent aujourd'hui leur passé fluvial marchand dans le tourisme de plaisance. Pourquoi cela n'a-t-il pas été fait, ou si peu, dans la vallée du Cher qui renferme tant d'atouts touristiques?
Lisez le document réalisé par les membres du bureau de l'association: la navigation de plaisance: un enjeu économique fondamental pour la vallée du Cher.
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Recensement des offres de navigation sur le Cher et le canal de Berry
NDLR : Le recensement des voies douces (article ci-dessous) ne pouvait se concevoir sans un recensement des offres de navigation; c'est désormais chose faite !
Un peu d’histoire…avant de naviguer.
Le Cher prend sa source à Mérinchal dans le département de la Creuse et sa confluence avec la Loire est située à Villandry, dans le département de l’Indre et Loire. Outre ces deux départements, le cours d’eau, long de 367 km, traverse trois autres départements : l’Allier, le Cher et le Loir-et-Cher. Il traverse également le territoire de la commune de Chabris dans le département de l’Indre et se fait « frontalier » avec le département du Puy-de-Dôme. De sa source à Saint-Aignan, le Cher n’est pas navigable (à l’exception des petites embarcations du type canoës et kayaks).
Pour désenclaver les économies régionales du Centre de la France, le canal de Berry est construit (1825-1838).
Le canal de Berry, long de 261km, comporte trois branches distinctes permettant de naviguer, au moment de la mise en service de l’ensemble des branches, de Montluçon à Noyers-sur-Cher via Bourges et
Vierzon et de rejoindre le canal latéral à la Loire à Marseilles-les-Aubigny.
La première branche, longue de 69km, relie Fontblisse dans le Cher à Montluçon dans l’Allier. Partant du bassin de Fontblisse (kilomètre zéro), elle emprunte la vallée de la Marmande puis devient latérale au Cher en rive gauche jusqu’à Montluçon.
La seconde branche, longue de 142km, relie Fontblisse à Bourges, Vierzon et Noyers sur Cher. Partant du bassin de Fontblisse, elle emprunte successivement les vallées de l’Auron et de l’Yèvre. A Vierzon elle devient latérale au Cher en rive droite.
La troisième branche, longue de 49km, relie Fontblisse au canal latéral à la Loire à Marseilles-les-Aubigny en empruntant la vallée de l’Aubois sur les deux tiers de son parcours.
Avec ses 96 écluses et maisons éclusières, ses 209 ponts et 5 ponts canal, le canal de Berry témoigne de la remarquable maîtrise technique des ingénieurs au début du XIXème siècle.
Lire la suite de l'étude dans le document à télécharger ci-dessous :
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Recensement des voies douces
Recensement des voies douces dans les communes riveraines du CHER et du canal de Berry.
Rappel : "Le Cher prend sa source à Mérinchal, dans le département de la Creuse et sa confluence avec la Loire est située à Villandry, dans le département de l'Indre et Loire. Outre ces deux départements, le cours d'eau, long de 367 km, en traverse cinq autres : le Puy-de-Dôme, l'Allier, le Cher, l'Indre et le Loir et Cher. Au total, ce sont donc 117 communes qui sont riveraines du Cher.
Villes traversées par la rivière :
- Creuse : Auzances, Chambonchard, Chard, Evaux les Bains, Les Mars,Mérinchal, Rougnat.
- Puy-de-Dôme : Château-sur-Cher.
- Allier : Audes, Desertines, Domerat, Estivareilles, La Petite Marche, Lavault Saint-Anne, Letelon, Mazirat, Meaulne, Montluçon, Nassigny, Reugny, Saint-Genest, Saint-Marcel en Marcillat, Saint-Victor, Sainte-Thérence, Teillet-Argenty, Urçay, Vallon en Sully, Vaux, Villebret, Marcillat en Combraille, Lignerolles.
- Cher : Ainay le Vieil, Bouzais, Brinay, Bruère Allichamps, Chateauneuf sur Cher, Colombiers, Corquoy, Crezancay sur cher, Drevant, Epineuil le Fleuriel, Farges Allichamps, La Groutte, La Perche, Lapan, Unery, Mery sur Cher, Nozières, Orval, Preuilly, Quinçy, Saint-Amand-Montrond, Saint-Florent sur Cher, Saint-Georges de Poisieux, Saint-Georges sur la Pré, Saint-Loup des Chaumes, Sainte-Thorette, Thénioux, Vallenay, Vierzon, Villeneuve sur Cher.
- Indre : Chabris
- Loir-et-Cher : Angé, Bourré, Chatillon sur Cher, Chatres sur Cher, Chissay en Touraine, Couffy, Faverolles sur Cher, Gièvres, La Chapelle Montmartin, Langon, Maray, Mareuil sur Cher, Mennetou sur Cher, Meusnes, Monthou sur Cher, Montrichard, Noyers sur Cher, Pouillé, Seigy, Selles sur Cher, Saint-Aignan sur Cher, Saint-Julien de Chédon, Saint-Julien sur Cher, Saint-Loup sur Cher, Saint-Romain sur Cher, Thésée, Villefranche sur Cher.
- Indre-et-Loire: Azay sur Cher, Athée sur Cher, Bléré, Chenonceaux, Chisseaux, Civray de Touraine, Dierre, Francueil, Joué les Tours, La Croix en Touraine, La Riche, Larçay, Savonnières, Saint-Avertin, Saint-Genouph, Saint-Martin le Beau, Saint-Pierre des Corps, Tours, Veretz, Villandry.
Les voies douces balisées sur le terrain ou décrites par un plan dans une brochure sont répertoriées par département, en partant de la source pour le cours d’eau, en partant de Montluçon pour le canal de Berry. De la même façon, les voies sont classées par commune en partant de la source. Certaines communes n’ont pas de circuits à proposer, mais d’autres en ont plusieurs."
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La gestion de l'eau douce en France
"Dans le cadre de la Commission Locale de l’Eau du bassin versant du Cher Aval, j’ai reçu le très intéressant rapport de la société Géo-Hyd réalisé au terme d’une étude sur l’état des lieux et des usages du Cher aval.
Dans ce rapport, j’ai eu la surprise de constater le nombre élevé d’établissements publics, de collectivités territoriales, de syndicats, de fédérations, d’associations et d’autorités administratives qui étaient mentionnés comme participant peu ou prou à la gestion de l’eau en France. C’est ainsi que j’ai pu mesurer l’étendue de mon ignorance quant à l’existence même de certains organismes et quant à leur domaines précis d’intervention pour la majorité d’entre eux. J’ai donc éprouvé le besoin d’approfondir les missions, l’organisation, les moyens et le rattachement administratif de tous ces organismes. La synthèse de cette recherche, essentiellement réalisée par la consultation des sites appropriés sur internet, constitue l’essentiel du présent document.
- Les chapitres 2 et 3 traitent respectivement du statut juridique des cours d’eau et des différentes lois sur l’eau qui ont été promulguées durant ces dernières décennies.
- Le chapitre 4 présente les organigrammes synthétiques montrant les rattachements administratifs, missions, constitutions, moyens des organismes opérant au niveau national ou inter régional.
- Les chapitres 5 et 6 traitent des organismes opérant respectivement aux niveaux régionaux et départementaux.
- Le chapitre 7 passe en revue les acteurs des domaines de la distribution d’eau potable et de l’assainissement des eaux usées.
- Le chapitre 8 traite des mesures caractérisant l’hydrologie des cours d’eau et la qualité de l’eau, des réseaux et banques de données.
- Le chapitre 9, à titre de conclusion, souligne les difficultés inhérentes aux objectifs ambitieux de la loi, à la complexité de l’organisation et au grand nombre d’acteurs impliqués dans la gestion de l’eau en France.
Il est évident que ce document émane d’un néophyte de la gestion de l’eau. A ce titre, il peut pour les experts du domaine contenir beaucoup d’imprécisions et probablement quelques erreurs. L’auteur les prie de l’en excuser..."
Par JP Pestie
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