Informations diverses pouvant impacter le tourisme, positivement ou pas !
PROJET D’ÉDITION D’UN GUIDE DU ROUTARD en VALLÉE du CHER
Compte-rendu de la visioconférence Région Centre Val-de-Loire - Direction du Tourisme / Comité Régional du Tourisme / A2DT VdC le 1er février 2021.
L’ouverture de la véloroute Coeur de France à Vélo qui va longer le canal
de Berry et la Vallée du Cher représente une opportunité et un potentiel important
de touristes itinérants. C’est pourquoi, la Région et le CRT seraient plutôt favorables
à soutenir un projet de Topoguide, toujours avec le Guide du Routard, dans le cadre
de la collection dédiée aux itinéraires qui existent actuellement...
PROJET D’ÉDITION D’UN GUIDE DU ROUTARD en VALLÉE du CHER
C.R. VisConf. CRT 01.02.2021.pdf
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Enquête publiqe SAGE Cher Aval : Les remarques du président de l'association
Remarques sur l’enjeu : RESTAURER, ENTRETENIR ET VALORISER LES MILIEUX AQUATIQUES.
S’il est incontestable que la suppression des obstacles transversaux est de nature à restaurer la qualité physique et fonctionnelle des cours d’eau, cette suppression n’a aucun impact sur la qualité chimique de l’eau. Quant aux autres effets, toute affirmation sur les impacts positifs de cette suppression s’avère prématurée. Lors de la 3ème journée thématique « Barrages et l’Environnement » qui s’est déroulée à l’Université de Limoges le 16 mars 2017, Nadia CARLUER de l’IRSTEA de l’Université de Lyon présentait un sujet d’étude (qui débute) sur le thème « Expertise scientifique collective sur l’impact cumulé des retenues sur le milieu aquatique ». Voici ce qu’elle écrit pour résumer son étude : « L’expertise a mis en évidence la faiblesse des connaissances sur l’effet cumulé des retenues. Très peu d’études abordent l’influence cumulée des retenues sur l’ensemble des différences caractéristiques fonctionnelles considérées dans l’analyse, bien que celles-ci interagissent fortement. »...
Lire la suite des remarques dans le document à télécharger ci-dessous
Enquête Publique SAGE Cher aval.pdf
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Montluçon : les berges du Cher vont changer de visage d'ici 2020
La ville de Montluçon et son agglomération viennent de dévoiler un vaste projet de renouvellement urbain. Son coût est estimé à une quinzaine de millions d'euros. La première phase des travaux sera l'aménagement des berges du Cher en centre-ville.
L'aménagement des berges du Cher à Montluçon est un projet d'un million d'euros, présenté mardi 8 novembre après plus d'un an d'étude. D'ici 2020, "ce miroir d'eau va devenir support d'activités, avec des promenades en bois le long des berges, des gradins permettant de profiter de spectacles organisés sur des pontons flottants" détaille Philippe Guiony, architecte et urbaniste.
Réunir les "deux villes"
Le projet de Joan Busquets, architecte et urbaniste
Catalan, n'est pas seulement d'aménager les bords du Cher, mais aussi de repenser les liaisons entre les quartiers des deux rives et la rivière.
« La ville vieille de Montluçon s'est constituée autour du château des ducs de Bourbon. L'ère industrielle a fait fleurir de manière un peu sauvage ce qu'on appelle la Ville-Gozet. Ces
deux villes n'ont jamais été véritablement en phase » indique Daniel Dugléry, Maire de Montluçon et Président de la communauté d'agglomération montluçonnaise.
Le projet de renouvellement urbain va être couplé à la rénovation de logements sociaux et le remodelage de quartiers prioritaires. De quoi donner un tout autre visage dans
quelques années à la deuxième ville d'Auvergne.
Pour en savoir plus (Articles classés par ordre chronologique décroissant) :
A la télévision :
Dans la presse :
http://www.lasemainedelallier.fr/2016/10/07/la-transformation-de-montlucon-en-marche/
A télécharger :
ADOPTION DU SAGE CHER AVAL
Quand j’ai quitté la Commission Locale de l’Eau (CLE) en 2014, la bataille était rude entre les partisans de la continuité écologique, principe directeur de la loi française sur l’eau (LEMA), et les défenseurs du patrimoine fluvial et du développement du tourisme. Du côté des partisans de l’arasement des barrages du Cher canalisé se trouvaient les services de l’Etat (ONEMA et les DDT) et diverses associations menées par la FNE. Du côté des défenseurs se trouvaient les élus locaux du 37 et 41.
L’adoption du SAGE Cher aval vient d’être adopté (voir article paru dans la NR du 28 juillet 2016). Il a été voté le 6 juillet 2016 par les membres de la CLE, à la quasi -unanimité (moins deux abstentions). Il propose 63 ménagements et dispositions pour une dépense prévisionnelle totale de 35 M€ sur dix ans. Les détails de ces dispositions ne sont pas connus puisque le site du SAGE Cher aval ne fait pas encore état de cette adoption. Le texte qui sera soumis à enquête publique permettra d’en prendre connaissance.
A en croire l’article de presse sur la « conciliation des intérêts écologiques et touristiques », aucun barrage ne serait arasé et de petites passes à poissons devraient voir le jour autour de « certains édifices sous forme de petites rivières de contournement». Le SAGE entérinerait donc la solution préconisée début 2014 dans l’étude conjointe menée par les deux conseils départementaux du 37 et 41.
Pour les défenseurs du développement des activités touristiques, une telle conciliation pourrait être vue comme un verre moitié plein-moitié vide.
Côté verre plein :
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L’avenir des barrages existants n’est plus hypothéqué par une décision administrative décrétant leur arasement,
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Les barrages retenus pour un équipement de passes à poissons donneront lieu à l’exploitation touristique d’un bief.
Côté verre vide :
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On ferme la porte à un grand projet de navigation de Tours à Saint-Aignan susceptible d’attirer des professionnels et de générer des fonds propres pour la surveillance et l’entretien des ouvrages,
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Une foire d’empoigne va s’instaurer entre les communes riveraines pour faire partie des heureuses élues qui pourront relever leur barrage au mois d’avril,
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On reste dans la situation d’un Syndicat sans moyens financiers pour l’entretien d’ouvrages car il est douteux que les communes riveraines acceptent une sensible augmentation de leur contribution ou que l’agence de l’eau Loire-Bretagne apporte son aide à la maintenance des ouvrages,
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Quid des barrages démolis en 2005 dans le Loir-et-Cher et non reconstruits ?
Sans faire preuve d’un pessimisme exagéré, je doute que la dite conciliation en soit vraiment une. Les barrages ne bénéficiant pas d’une passe à poissons se trouveront sans perspectives et sans ressources (comme aujourd’hui*) et seront condamnés à l’abandon. Sans entretien et sans justification économique pour assurer leur maintenance, le temps finira par les faire disparaitre. Comment expliquer le vote quasi-unanime à l’adoption de ce SAGE par les partisans dogmatiques de la continuité écologique, sinon à penser qu’ils partagent mon analyse ?
Il est à espérer que dans l’enveloppe budgétaire du SAGE, plusieurs dizaines de M€ sont destinés à des mesures permettant de réduire drastiquement la pollution chimique diffuse d’origine agricole. Car avec le niveau de pollution chimique atteint dans nos rivières de plaines aujourd’hui, continuité écologique ou pas, avec ou sans barrages, avec ou sans passes à poissons, le bon état écologique de l’eau est un leurre et la biodiversité aquatique, elle aussi, est condamnée à disparaitre.
Jean-Pierre Pestie.
*Après trois ans sans navigation à cause de barrages endommagés par les pluies intenses d’octobre 2012, la saison 2016 se trouve encore compromise par des portes d’écluses détériorées faute d’entretien.
JOUR DE CHER 2016
La Communauté de Communes Bléré Val de Cher (CCBVC) s’était lancée dans un projet très ambitieux : Jour de Cher. Il s’agissait d’organiser dans un temps relativement court une fête populaire de grande ampleur axée principalement sur un festival nautique et diverses attractions et spectacles mettant en valeur la rivière canalisée sur un linéaire de plus de 20km.
Les moments forts de cette grande manifestation inédite consistaient en une cavalcade nautique de radeaux de Saint Georges sur Cher à Bléré, un marché gourmand à Bléré en bordure du Cher, un repas le soir sur le pont entre La Croix en Touraine et Bléré, un feu d’artifice et un bal populaire pour clôturer la fête. Des troupes professionnelles spécialisées dans les spectacles de rue ainsi que les associations locales avaient en charge l’animation au niveau de chaque barrage et écluse situés sur le linéaire. Des randonnées pédestres et à vélo sur les voies douces du bord du Cher et un championnat du monde inédit de lancer d’aiguille faisaient également partie du programme des réjouissances.
Les élus dont le Président de la Région Centre Val de Loire François Bonneau, se sont rendus sur quelques lieux animés du parcours pour saluer les associations participantes. Lors de la balade fluviale inaugurale sur la Bélandre, la Présidente de la CCBVC Jocelyne COCHIN a rendu hommage aux victimes de l’attentat du 14 juillet à Nice et a justifié le maintien de la manifestation : « …J’ai tenu à maintenir ce festival. Ma position est que nous ne devons pas céder devant les menaces…N’ayons pas peur même si notre pensée va à toutes ces familles qui ont vécu le drame ». Puis une minute de silence a été observée.
Le défilé des 15 radeaux, superbement décorés par des associations représentant 15 communes différentes, a été sans conteste le clou du festival fluvial. Il a été suivi par un public fourni et enthousiaste à chaque passage d’écluse. Les radeaux et leur joyeuse équipe de mariniers ont fait aux alentours de 18h une arrivée saluée triomphalement par une foule très dense à Bléré. Le championnat de lancer d’aiguille a été remarquablement animé et disputé. Le jet de 16,3 m a été homologué comme le premier record mondial. Le pont et le marché gourmand étaient noirs de monde pour le diner et il fallait jouer des coudes pour accéder aux stands de produits locaux et de boissons. De nombreux acteurs de ce marché regrettaient d’ailleurs de ne pas avoir apporté suffisamment de produits pour faire face à la demande… Un feu d’artifice de toute beauté et le bal populaire venaient mettre un terme à cette fête.
Le seul bémol a été enregistré sur le site de Nitray : l’absence de bateaux permettant d’assurer les croisières programmées. En effet, le nouveau bateau patrimoine VALCHANTRAY II a été victime des éléments météorologiques qui ont retardé de quelques jours la remontée des barrages et l’ont privé de son autorisation administrative de naviguer. Quant à la Gabarre de 60 places qui devait descendre depuis CHISSEAUX, elle n’a pas pu arriver à destination à cause des portes d’écluse hors d’usage. Le public venu pour ces croisières à quand même pu visiter le bateau patrimoine, déguster les crêpes des lavandières, se désaltérer à la buvette de la Lyre, accroitre ses connaissances des ouvrages du Cher au stand des Amis du Cher Canalisé et s’amuser aux attractions des professionnels.
Pour cette grande journée évènementielle, la CCBVC et ses communes se sont engagées, les associations se sont impliquées, les habitants ont répondu présents. De l’avis général, Jour de Cher 2016 a été une réussite. Les nombreux participants ne tarissaient pas d’éloges et de louanges sur l’ambiance ce cette journée : festive, bon enfant, familiale, chaleureuse, conviviale… Des conditions météos exceptionnelles, une affluence record, des attractions, des spectacles de qualité, le désir de partager pour sortir des angoisses du moment, tout était réuni pour faire un succès de cette première et donner l’envie de pérenniser l’évènement. Quant aux associations qui se battent depuis des années pour sauvegarder et mettre en valeur le riche patrimoine fluvial du Cher, réjouissons-nous, même s’il reste beaucoup à faire : le Cher pendant une journée a été, telle une vedette, tout en haut de l’affiche !
Nous tenons à remercier « Marie-Christine Richer » , notre reporter-photographe.
Jean-Pierre PESTIE
NB : Trois des photos présentes dans le diaporama proviennent de la page FB de "JOUR DE FETE" : https://www.facebook.com/jourdecher/photos/pcb.891692927640767/891692434307483/?type=3&theater
Elle sont identifiables par un simple clic
Inauguration de la stèle Charles Antoine POIREE
C'est en présence du sous-préfet de la Nièvre, Nicolas REGNY, de Mrs Olivier Georges, responsable du développement commercial et touristique chez VNF et Michel CORNETTE subdivisionnaire VNF que s'est déroulée cette émouvante cérémonie à la mémoire d'un homme qui disparaissait peu à peu des esprits. Les "Amis du Canal du Nivernais" ont voulu honorer ce grand homme,cet inventeur génial par qui tout est devenu possible ; dans son homélie, Philippe BENARD, VP des ACN, l'a fort bien souligné, avec beaucoup d'humour et un bel accent rocailleux!
Charles Antoine François Poirée, usuellement Antoine Poirée, né à Soissons le 11 novembre 1785 et mort le 30 mars 1873, est un ingénieur français, inventeur, en 1834, d'un système de barrage dit « barrage à aiguilles » sur les cours d’eau navigables alors qu'il est ingénieur en chef de la partie nivernaise du canal du Nivernais.
Inauguration de la stèle en l’honneur de Charles Antoine François POIREE à Basseville le 25 juin 2016
"Il y a quinze ans, je suis venu habiter Athée sur Cher, au bord de la rivière dite canalisée. Sur le territoire de la commune, il y a deux barrages à aiguilles. Immédiatement, ces barrages m’ont fasciné par leur beauté. Quoi de plus magnifique à voir par grand soleil que le ruban d’eau tumultueux jaillissant des aiguilles iriser la lumière. Dès ma première rencontre, je suis tombé amoureux de ce remarquable patrimoine fluvial. Mais j’étais incapable alors de de comprendre le fonctionnement de ces ouvrages. Les mots de mes interlocuteurs pour me décrire le fonctionnement tels que fermettes, heurtoirs, radiers, longrines ne voulaient rien dire. Je voyais bien les aiguilles et la passerelle, mais les éléments immergés conservaient leur mystère. Au fil du temps, j’ai eu loisir d’assister à quelques manœuvres. Les mots ont pris du sens et j’ai pu apprécier à sa juste valeur l’ingéniosité du barrage mobile à aiguilles et le génie créateur de son inventeur Charles Antoine François POIREE." ...
Lire la suite du discours de Jean-Pierre PESTIE, président de l'Association de la Défense et du Développement Touristique de la Vallée duCher, dans le document en pièce jointe.
INAUGURATION 25/06/16 à Basseville
"L’histoire que je vais vous narrer
Est celle de Charles Antoine Poirée
Né à Soissons, ingénieur des Ponts et Chaussées
Qui valait beaucoup mieux que ses initiales C.A.P.
Missionné à Florence, en Italie, il eut en charge aussi
La route de Parme à La Spézia, puis travailla à Paris…
Six ans dans le Gers, un passage par Tanlay/Aisy
Sur le Bourgogne, pour se faire la main,
Avant d’arriver, en 1823, sur notre Nivernais enfin !"
...
Lire, en pièce jointe, la suite de l'homélie de Philippe BENARD, ex-éclusier barragiste à la 79VS d’Augy, VP des Amis du Canal, VP de l'ENtente des Canaux du Centre France
Un nouveau bateau sur le Cher canalisé
Rappelons qu’à la suite d’une brusque montée du niveau du Cher en octobre 2012, plusieurs barrages à aiguille avaient été endommagés. L’application stricte de la loi sur l’eau et les conditions climatiques de 2013 et 2014 (débits importants de juillet à septembre) avaient empêchées la réparation des barrages. Par voie de conséquence, le VACHANTRAY, une toue cabanée patrimoine de 14 mètres, ne pouvait plus naviguer. Enfin, l’année 2015 s’annonçait radieuse pour mener à bien la réparation des barrages. C’est alors que les services de l’Etat trouvant le débit du Cher trop bas et l’eau trop chaude et craignant une surmortalité des poissons ont recommandé de différer la réparation du barrage de Nitray, essentielle pour la mise à l’eau du bateau. Enfin, les travaux sur le barrage de Nitray ont été effectués durant le mois d’août. Ainsi, pour réparer 6 barrages au XXIe siècle, il aura fallu trois ans, soit exactement la même durée que pour la construction de tous les ouvrages du cher canalisé, 175 ans auparavant. Il est vrai que la loi sur l’eau n’existait pas…
Durant les 36 mois sur cales, le bateau avait subi tous les entretiens d’usage et de fréquents arrosages durant les étés pour entretenir le bois de la coque. Début septembre, le bateau obtient le renouvellement de l’autorisation de naviguer et reprend du service à l’occasion des journées du patrimoine. Malheureusement, les parcours durant deux jours sur le bief provoquent une fuite importante à hauteur de la ligne de flottaison. Une expertise approfondie constate le mauvais état général de la coque et des bordées et conduit à renoncer à toute réparation, faute de certitude quant à sa fiabilité et eu égard à la sécurité des passagers et des mariniers. Ses vingt ans d’âge et ses 36 mois passés sur cales ont eu raison du valeureux bateau patrimoine.
Décision a été prise de construire son remplaçant, le VALCHANTRAY II, et tout est programmé pour qu’il soit prêt à naviguer dans la prochaine saison estivale. D’ores et déjà, sa coque a été commandée, réalisée à Saint Germain sur Vienne et livrée au Port de Chandon. Sa livraison, comme en témoigne les photos, a bénéficié d’un camion qualifié d’exceptionnel par tous les connaisseurs de transports hors normes. Les mariniers de l’Association VALCHANTRAY vont maintenant armer le nouveau bateau selon les normes en vigueur.
Le coût global de cette construction est estimé à plus de 30 000 euros. Dans le cadre d’une enveloppe spécifique de la Région Centre Val de Loire réservée à la batellerie de Loire, l’Association VALCHANTRAY bénéficiera d’une subvention à hauteur de 60%. Un prêt relais de 10 000 euros a par ailleurs été signé avec le Crédit Agricole. Des dons de particuliers et d’élus ont été d’ores et déjà parvenus à l’Association. D’autres seront les bienvenus pour couvrir l’ensemble des dépenses.
L’armement du bateau représente un travail considérable. Mais les mariniers se sont lancés dans un défi ambitieux sur le port de Chandon à Athée-sur-Cher : mettre le VALCHANTRAY II à l’eau avant la fin juin. Mais au fait, les barrages à cette date seront-ils relevés ? Rien n’est moins sûr si les services de l’Etat ne veulent plus déroger à la loi qui voudrait que le relevage des barrages ne commence qu’au 1er juillet…